Aurélien se demandait, en écoutant les débats houleux à la radio, pourquoi certains traitaient de racistes ceux qui voulaient simplement que, dans leur propre pays, les Français passent en premier pour le logement, l’emploi et les aides. Était-ce vraiment une injustice… ou simplement du bon sens oublié ?
Aurélien se tenait accoudé au comptoir d’un café parisien, observant les visages fatigués des travailleurs du matin. La radio diffusait, encore et encore, ce débat qui enflammait les ondes : La priorité nationale. Un mot qui résonnait comme une promesse pour certains, comme une menace pour d’autres. Les discussions fusaient autour de lui. Certains haussaient les épaules : « C’est évident, chez nous, on doit aider les nôtres d’abord ! » D’autres fronçaient les sourcils : « C’est du racisme déguisé… »
Aurélien, lui, voulait comprendre. Pas seulement en surface, mais en profondeur. Car pour lui, défendre la priorité nationale n’avait rien à voir avec la haine — C’était une question de logique, de bon sens.
Un principe vieux comme le monde
Depuis la nuit des temps, les sociétés humaines ont protégé en priorité leurs membres. Dans les villages, on partageait d’abord les récoltes entre habitants. Dans les familles, on aidait ses proches avant de tendre la main aux étrangers. Ce n’était pas de l’exclusion, mais une organisation naturelle pour assurer la survie du groupe.
En France, pays attaché à la solidarité nationale, ce principe pourrait paraître évident : Avant de distribuer des ressources limitées, il est logique de les orienter d’abord vers ceux qui contribuent directement, paient leurs impôts et participent à la construction de la nation.
L’argument social : Protéger les plus fragiles d’abord
Aujourd’hui, la demande pour des logements sociaux explose, le marché de l’emploi est tendu, et les aides publiques sont sollicitées comme jamais.
Pour les partisans de la priorité nationale, réserver en premier ces ressources aux Français n’est pas une injustice, mais un mécanisme de protection. « Ce n’est pas fermer la porte aux autres, c’est s’assurer que notre maison ne s’effondre pas avant de pouvoir accueillir dignement », explique un sociologue favorable à la mesure.
Ainsi, un jeune Français en recherche d’emploi ou une famille française modeste cherchant un toit seraient prioritaires par rapport à un étranger nouvellement arrivé.
L’argument économique : Un cercle vertueux
Les défenseurs de la priorité nationale insistent aussi sur un point : La richesse d’un pays se construit grâce à ceux qui y vivent et y travaillent depuis longtemps.
En donnant la priorité aux citoyens pour l’emploi, on réduit le chômage national, ce qui augmente les recettes fiscales, diminue les dépenses sociales liées au chômage, et renforce l’économie globale. Les aides et services publics se financent mieux, permettant ensuite de mieux accueillir et intégrer les étrangers sur le long terme.
En d’autres termes, il ne s’agit pas d’exclure, mais de renforcer le socle avant de partager.
L’argument juridique et la souveraineté nationale
Beaucoup ignorent que la France, pour instaurer la priorité nationale, devrait adapter sa Constitution et ses engagements internationaux. Certains voient cela comme un obstacle, d’autres comme un acte de souveraineté.
Pour les partisans, il est normal qu’un pays soit libre de décider comment il distribue ses ressources, surtout en période de crise. Aurélien repensait à une phrase entendue la veille : « Ce n’est pas à Bruxelles ou à New York de décider qui doit avoir un logement à Marseille… »
Le lien entre solidarité et identité
Défendre la priorité nationale, c’est aussi, pour ses soutiens, préserver une cohésion sociale. La solidarité nationale ne peut exister que si les citoyens sentent qu’ils ne sont pas laissés pour compte au profit d’autres.
Lorsque des Français modestes constatent qu’ils attendent des années un logement tandis que des étrangers l’obtiennent plus rapidement, même pour des raisons légitimes, cela nourrit frustration et colère. Selon les défenseurs de cette politique, rétablir la priorité nationale permettrait de restaurer la confiance dans les institutions.
Un principe qui divise… mais qui séduit
Aurélien le savait : Cette idée resterait polémique. Les uns brandiront le drapeau de l’égalité universelle, les autres celui de la protection nationale. Mais il constatait que, dans les conversations de rue, dans les cafés, dans les files d’attente à Pôle emploi, une majorité semblait trouver cela « normal ».
Pour beaucoup, ce n’est pas un refus de tendre la main à l’autre, mais une organisation juste des priorités. Et si la priorité nationale ne résolvait pas tous les problèmes, elle pourrait, selon ses défenseurs, rééquilibrer un système qu’ils estiment à bout de souffle.
Du bon sens avant tout
La priorité nationale, loin d’être un rejet de l’autre, est présentée par ses soutiens comme un acte de protection logique. Elle ne nie pas la nécessité de l’accueil, ni la richesse de la diversité, mais affirme qu’un pays doit d’abord garantir la sécurité, la dignité et le bien-être de ses citoyens.
Pour Aurélien, la réponse était claire : Protéger les siens d’abord, pour mieux accueillir ensuite, ce n’était pas de la haine… c’était du bon sens.