Amélie, une citoyenne préoccupée par l’avenir politique de la France, s’interroge sur les prochaines élections législatives. Elle demande : « Avec le Rassemblement National en tête des sondages et une possible majorité relative, comment cette configuration pourrait-elle affecter la gouvernance de notre pays ? »
À une semaine du premier tour des élections législatives 2024, la campagne officielle bat son plein. Parmi les 4 011 candidats en lice, seuls 577 seront élus pour représenter la nation à l’Assemblée Nationale. Ces élections, prévues pour le 30 juin et le 7 juillet, pourraient marquer une large victoire pour le Rassemblement National (RN), selon notre récent sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.
Avec 36% des intentions de vote, le RN et ses alliés pourraient envoyer entre 250 et 280 députés à l’Assemblée Nationale, une situation qui imposerait potentiellement une cohabitation à Emmanuel Macron avec Jordan Bardella, chef de file du RN. Cependant, Bardella a déjà déclaré qu’il refuserait de prendre la tête du gouvernement sans une majorité absolue, une position que 58% des Français soutiennent selon notre sondage.
Le Rassemblement National (RN)
Avec 36% des intentions de vote, le RN est en position de force pour les élections à venir. Si les projections se confirment, le RN pourrait obtenir entre 250 et 280 sièges, juste en dessous de la majorité absolue fixée à 289. Cette montée en puissance pourrait profondément modifier l’équilibre politique en France, forçant une cohabitation inédite dans l’ère Macron.
Le Nouveau Front Populaire (NFP)
L’alliance de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) se positionne comme le premier groupe d’opposition avec 27% des intentions de vote, ce qui pourrait se traduire par 150 à 170 sièges. Ce bloc pourrait jouer un rôle crucial dans la dynamique parlementaire, notamment dans les débats et les votes sur les grandes réformes.
La coalition Présidentielle « Ensemble »
La coalition présidentielle « Ensemble », actuellement à 20% des intentions de vote, pourrait conserver entre 90 et 110 sièges, en forte baisse par rapport aux 245 sièges actuels. Cette perte significative de sièges affaiblirait considérablement la position d’Emmanuel Macron et de son gouvernement.
Les Républicains (LR)
Les Républicains « canal historique » recueillent 10% des intentions de vote, ce qui pourrait leur permettre de maintenir entre 35 et 45 sièges. Leur refus de s’allier avec le RN pourrait limiter leur influence mais renforcer leur position de principe.
Autres forces politiques
Les autres forces politiques, incluant divers candidats et régionalistes, pourraient se partager entre 10 et 12 sièges. Les dissidents de gauche, les candidats de Reconquête et les divers autres petits partis n’atteignent pas les 2% des intentions de vote chacun, limitant leur impact direct sur l’issue des élections.
Une participation électorale en hausse
L’intention de voter les 30 juin et 7 juillet prochains progresse notablement. 60% des personnes inscrites sur les listes électorales se disent « tout à fait certaines d’aller voter« , et 11% « l’envisagent sérieusement« . Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux des élections législatives de 2022, indiquant une mobilisation accrue de l’électorat.
- A lire aussi : Le Nouveau Front Populaire : Une menace plus grande que le Rassemblement National selon les sondages
Les projections actuelles montrent un paysage politique en mutation avec un Rassemblement National potentiellement en tête et une participation électorale en hausse. Les résultats définitifs des élections législatives de 2024 pourraient transformer la gouvernance de la France et nécessiter de nouvelles alliances et stratégies pour diriger le pays. Les prochaines semaines seront cruciales pour tous les acteurs politiques et pour les électeurs qui s’apprêtent à voter.
