« Violette se demanda soudain : “Et si, au volant, je perdais toute prise, littéralement ?”, lorsqu’elle lut comment un chauffeur fut licencié après avoir affirmé que son volant s’était décroché… »
C’est une affaire qui fait grand bruit en région parisienne. Un chauffeur de bus de la RATP, affecté au dépôt de Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, a été licencié pour faute grave après avoir affirmé qu’en pleine conduite, le volant de son bus s’était décroché.
L’incident, survenu en mars dernier, avait été filmé et largement relayé sur les réseaux sociaux. On y voyait le conducteur brandir le volant du véhicule, affirmant qu’il venait de se détacher alors qu’il roulait. L’affaire avait immédiatement suscité des inquiétudes sur l’état du matériel roulant de la RATP et la sécurité des passagers.
Une enquête interne qui change tout
Mais après plusieurs mois d’enquête, la RATP affirme que le conducteur a menti. Selon les conclusions techniques internes, le volant n’a jamais été décroché et l’incident aurait été fabriqué de toutes pièces. Les experts mandatés par la régie ont conclu que le bus n’avait présenté aucune défaillance mécanique et que la scène avait été mise en scène volontairement.
Le chauffeur, dont le nom n’a pas été divulgué, a été convoqué par la direction pour un entretien disciplinaire avant que ne soit prononcée sa radiation définitive. Le motif : Atteinte à l’image de l’entreprise et diffusion de fausses informations susceptibles d’inquiéter le public.
Des réactions partagées
Sur les réseaux sociaux, la décision divise. Certains soutiennent le salarié, estimant qu’il « a voulu tirer la sonnette d’alarme » sur les conditions de sécurité et d’entretien des bus. D’autres, au contraire, approuvent la décision de la RATP, considérant qu’un tel mensonge porte préjudice à toute la profession.
Pour l’entreprise, l’affaire est close : La confiance du public prime sur les rumeurs. Elle rappelle qu’un contrôle technique régulier est effectué sur chaque véhicule, et qu’aucun défaut de fabrication n’a jamais été constaté sur la flotte concernée.
Une affaire symbole d’un malaise plus profond ?
Au-delà du fait divers, cette affaire met en lumière un climat de tension entre les conducteurs et leur direction. Plusieurs syndicats pointent du doigt une pression croissante, des conditions de travail dégradées et un manque de reconnaissance.
Ce licenciement pourrait ainsi devenir le symbole d’un dialogue social fragilisé au sein de la régie parisienne, où la moindre erreur, réelle ou non, semble désormais sanctionnée sans appel.
En conclusion, selon Le Parisien, la RATP a confirmé le licenciement du chauffeur et indiqué que ses services avaient mené une enquête interne complète, concluant à l’absence totale d’incident mécanique sur le bus concerné.