« Comment expliquer qu’on hisse le drapeau de la Palestine sur la mairie de Rennes, mais que dans le même temps certains élus refusent nos fêtes traditionnelles au cochon ? »
Le matin du lundi 22 septembre 2025, les habitants de Rennes ont levé les yeux vers l’Hôtel de Ville et découvert une image inédite : Le drapeau palestinien flottait, fièrement déployé, au balcon de la mairie. Le vent breton, parfois capricieux, faisait claquer ses couleurs rouge, verte, blanche et noire comme un manifeste visible depuis la place.
Ce geste hautement symbolique n’était pas le fruit du hasard. Les élus écologistes et les Insoumis de Rennes avaient réclamé avec insistance ce geste politique : Hisser le drapeau palestinien en signe de solidarité, au lendemain de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France.
L’acte, approuvé par la majorité municipale, a immédiatement déclenché une onde de réactions contrastées. Certains habitants y ont vu un signe d’humanité, de justice et de fraternité internationale. D’autres, au contraire, ont dénoncé une instrumentalisation politique, une atteinte à la neutralité républicaine et une provocation au cœur même de la Bretagne. Un recours a d’ailleurs été déposé devant le tribunal administratif.
Rennes, théâtre d’un symbole mondial
La capitale bretonne n’en est pas à son premier débat houleux. Mais voir un drapeau étranger orner l’hôtel de ville a ravivé des passions. Dans les cafés alentours, sur les réseaux sociaux, dans les couloirs des associations et jusque dans les écoles, les discussions s’enflammaient : « Est-ce le rôle d’une mairie de prendre parti dans un conflit international ? », interrogeait un retraité rencontré place de la Mairie.
D’autres, plus enthousiastes, saluaient l’audace de ce choix : « C’est un signe fort. Enfin, Rennes montre que la France n’est pas indifférente à la souffrance du peuple palestinien », déclarait une étudiante en sciences politiques.
LFI, les écologistes et la polémique des symboles
Ce geste municipal est aussi l’occasion de rappeler une contradiction qui fait grincer des dents. Les élus Insoumis, toujours prompts à réclamer un geste de solidarité internationale, s’opposent farouchement, dans le même temps, aux fêtes traditionnelles liées au cochon en Bretagne, comme celle racontée récemment sur MyJournal.fr.
👉 Là où certains réclament l’ouverture au monde par un drapeau palestinien, ils rejettent une fête rurale profondément ancrée dans le patrimoine local.
Ce double discours nourrit l’incompréhension de nombreux Rennais : « On brandit un drapeau étranger, mais on refuse que nos traditions locales soient respectées », déplore un agriculteur d’Ille-et-Vilaine.
Un recours juridique et un débat national
L’affaire ne s’arrêtera pas à un simple drapeau hissé. Un recours a déjà été déposé devant le tribunal administratif. Si certains espèrent que la justice ordonnera le retrait du drapeau palestinien, d’autres voient dans cette polémique un débat plus profond : Celui de l’identité française, de la place des symboles étrangers dans l’espace public et du rôle des élus locaux dans des causes internationales.
Ce 22 septembre 2025 restera comme une journée singulière dans l’histoire politique de Rennes. Qu’on l’approuve ou qu’on le condamne, l’image du drapeau palestinien flottant au-dessus de l’hôtel de ville restera gravée dans les mémoires, entre émotion, indignation et incompréhension.
Ces maires, qui sont tous de gauche ou assimilés, devraient être lourdement sanctionnés pour trahison.