Jeune femme souriante portant un keffieh noir et blanc, observant la foule dans une ambiance de rassemblement ou de meeting.

Bordeaux : La mairie écologiste refuse d’annuler un meeting de Rima Hassan malgré une pétition

POLITIQUE

À Bordeaux, la tension monte depuis plusieurs jours autour d’un meeting politique prévu dans une salle municipale. L’événement, porté par une élue connue pour ses prises de position tranchées, a suscité une vague de contestations. Une pétition, lancée par une élue locale, a déjà recueilli plus de 1 400 signatures. Son objectif : Obtenir l’annulation pure et simple du prêt de la salle publique.

Mais la mairie écologiste de Bordeaux a tranché. Elle ne reviendra pas sur sa décision. Les services municipaux rappellent qu’en démocratie, la liberté d’expression et la liberté de réunion doivent primer sur les désaccords politiques. Selon la municipalité, toutes les demandes conformes à la loi sont traitées de manière équitable, qu’il s’agisse de partis de gauche, de droite ou d’associations citoyennes.

Du côté des opposants, le ton est monté. Ils estiment qu’un tel meeting, dans le contexte actuel, pourrait créer des tensions et donner une image négative de la ville. Certains redoutent même des débordements ou des provocations. Pourtant, pour la mairie, refuser cette réservation reviendrait à instaurer une censure déguisée.

Les autorités préfectorales ont confirmé qu’un dispositif de sécurité sera mis en place pour prévenir tout incident. L’objectif : Garantir la tranquillité publique tout en respectant le cadre légal de la liberté d’expression.

L’événement, qui doit se tenir dans la salle de l’Athénée municipal, s’annonce donc sous haute surveillance. Pour les uns, il s’agit d’un acte de courage politique, pour les autres, d’une provocation inutile. Mais une chose est sûre : Bordeaux s’apprête à vivre un moment de tension où se mêlent convictions, symboles et libertés fondamentales.

En coulisse, cette affaire révèle un dilemme bien plus large : Comment concilier les principes démocratiques avec la pression de l’opinion publique ? Entre pétition et maintien du meeting, la mairie a choisi son camp.

Source : Le JDD

Laisser un commentaire