65 % des Français prêts à faire barrage à LFI aux municipales 2026, selon sondage

Un sondage récent montre que près de 65 % des Français se disent prêts à empêcher LFI d’accéder à la tête des listes dans les grandes villes lors des municipales 2026 — Un signal fort en vue des alliances à droite et au centre.

À moins d’un an des municipales 2026, un sondage récent mené par BFMTV révèle un état d’esprit clair au sein de l’opinion publique : Près de deux Français sur trois seraient favorables à un « barrage » visant à empêcher La France Insoumise (LFI) d’accéder à des mairies.

Un plébiscite pour le “barrage”

L’enquête, diffusée début décembre 2025, révèle que près de 65 % des sondés se déclarent favorables à un bloc — formé par la droite, le centre et parfois la gauche modérée — pour faire obstacle à LFI dans les grandes villes. Cette proportion traduit un rejet significatif de la ligne politique menée par LFI, perçue comme trop radicale ou inadaptée à la gestion locale.

Pourquoi un tel rejet ?

Plusieurs éléments peuvent expliquer ce sentiment :

• Une méfiance vis-à-vis des positions jugées « trop à gauche » ou radicales de LFI, notamment sur des enjeux comme la sécurité, l’immigration, l’économie ou la gestion municipale.
• La crainte d’un basculement trop marqué vers des politiques jugées instables localement, dans un contexte de défis sociaux et économiques.
• Le désir d’un compromis plus modéré, souvent porté par des partis de centre ou de droite, présentés comme garants d’une gouvernance pragmatique.

Ce que cela annonce pour 2026

Si cette attitude se confirme lors des campagnes municipales, elle pourrait profondément remodeler les cartes locales : Alliances entre partis, listes communes — notamment de la droite et du centre —, Refus de toute coalition avec LFI. Dans de nombreuses communes, cela pourrait se traduire par un véritable « cordon sanitaire » vis-à-vis de LFI.

Limites du sondage

Comme pour toute enquête d’opinion, ce type de sondage ne garantit pas les choix effectifs des électeurs au moment du vote — l’abstention, les dynamiques locales, les têtes de listes ou les enjeux concrets peuvent modifier la donne.