Mélanie : « Était-ce la pression du harnais, l’intensité du défi ou un mélange des deux ? Comment une épreuve censée tester la résistance mentale et physique a-t-elle pu provoquer une telle blessure à Lucy Spraggan ? »

Sur un plateau balayé par le vent marin, l’adrénaline est à son comble. L’émission SAS : Who Dares Win n’a rien d’un simple divertissement télévisé : C’est un marathon physique et mental, inspiré des entraînements militaires, où chaque participant est poussé au-delà de ses limites. Pour Lucy Spraggan, chanteuse britannique et figure connue de la scène musicale, l’aventure promettait d’être un défi exaltant… jusqu’à ce que le tournage bascule dans l’inattendu, le douloureux et l’intime.
Selon les révélations rapportées par 20 Minutes, l’incident se produit lors d’une épreuve exigeant un équipement lourd et un harnais serré à la taille. Les concurrents doivent franchir un obstacle spectaculaire, combinant force, agilité et précision. Lucy, concentrée, enchaîne les mouvements sous le regard attentif des instructeurs et des caméras. Mais au moment de la réception, une douleur fulgurante la transperce. Elle comprend aussitôt que quelque chose d’anormal vient de se produire.
La suite se déroule dans une brume confuse : Beaucoup de sang, une gêne impossible à ignorer, et l’intervention rapide du médecin de plateau. Diagnostic : Déchirure vaginale. Un terme médical qui résonne comme un coup de massue. L’artiste confiera plus tard que l’expérience fut « vraiment horrible », marquée par la surprise, l’incompréhension et la douleur.
Les causes précises restent floues. Lucy elle-même s’interroge : Le harnais était-il trop serré ? La pression cumulée des mouvements aurait-elle créé cette lésion ? Quoi qu’il en soit, l’accident laisse des séquelles physiques et psychologiques. Les jours suivants, elle doit également composer avec d’autres blessures survenues sur le tournage : Une dent cassée, une perte de connaissance, et même une chute tête la première dans la mer en sautant d’un hélicoptère vers un bateau.
Au-delà de l’accident, c’est la question de la sécurité sur les tournages de télé-réalité extrême qui se pose. Dans ce type de programme, où la recherche de sensations fortes prime, jusqu’où peut-on pousser le corps ? Et comment concilier spectacle télévisuel et intégrité physique ?
Lucy Spraggan, quant à elle, se prépare désormais à une chirurgie reconstructrice. Un passage obligé pour réparer ce qui a été endommagé ce jour-là. Son témoignage, relayé par 20 Minutes, met en lumière un aspect rarement abordé dans les coulisses de la télé-réalité : Les blessures intimes, invisibles pour le spectateur, mais lourdes de conséquences pour ceux qui les subissent.
Ce drame survenu dans un contexte de compétition illustre à quel point la frontière entre divertissement et danger peut être ténue. Et si Lucy a accepté d’en parler publiquement, c’est aussi pour rappeler que derrière chaque séquence spectaculaire se cache un être humain, avec ses limites, sa fragilité et sa dignité.