« Si vous aviez quitté une pizzeria en Italie sans payer vos 44 euros, comment auriez-vous réagi en voyant la restauratrice sonner à votre porte avec la vidéo de votre fuite et l’addition à la main ? »
L’histoire a tout d’un scénario de film italien où la légèreté de l’été se heurte à la fermeté d’une restauratrice. Elle s’est déroulée dans la station balnéaire de Civitanova Marche, sur les rives de l’Adriatique, et a été rapportée par le site Midi Libre.
Un soir d’août 2025, deux touristes françaises s’attablent dans une pizzeria réputée de la ville. L’air marin, l’ambiance estivale, les lumières qui dansent sur la terrasse : Tout semble parfait. Elles commandent des pizzas croustillantes et des spritz colorés, symbole de vacances à l’italienne. Mais quand arrive le moment de payer, l’histoire prend une tournure bien différente. Les deux femmes se lèvent, prennent leur sac et disparaissent sans régler leur addition de 44 euros.
Ce geste, que l’on appelle désormais un « resto-basket », n’a pas échappé à l’œil vigilant de la restauratrice. Michela Malatini, 52 ans, n’est pas une femme qui baisse les bras. Ce n’est pas tant la somme qui l’a choquée — « je ne cours pas après l’argent », dira-t-elle — mais le manque de respect envers son travail.
Elle se plonge alors dans les enregistrements des caméras de surveillance, récupère une image nette des deux clientes, et décide de publier la vidéo sur Facebook. Très vite, les internautes de Civitanova Marche s’en mêlent. Les partages et les commentaires fusent, et les indices s’accumulent. En quelques heures, Michela découvre où les deux vacancières séjournent.
À 8h30 le lendemain matin, la restauratrice frappe à leur porte. Les deux Françaises, encore ensommeillées, ouvrent. Michela leur montre la vidéo, preuve irréfutable de leur fuite. Face à l’évidence, elles sortent leur portefeuille et règlent immédiatement les 44 euros. Pas d’excuse, pas de justification : Un paiement sec, presque gêné.
Pour la restauratrice, cette démarche est avant tout une question de dignité. « Nous traitons nos clients comme nous aimerions être traités. En retour, nous demandons la même considération. » Dans sa pizzeria, le respect compte plus que l’argent.
Cette histoire n’est pas isolée. Selon Michela, le phénomène du resto-basket touche de plus en plus les stations touristiques italiennes. Dans sa région, cela se produit parfois deux fois par semaine. Mais cette fois, grâce aux réseaux sociaux, le rapport de force s’est inversé : Ce sont les clientes indélicates qui ont dû faire face à leur responsabilité.
L’affaire a suscité de nombreuses réactions en ligne, entre indignation et applaudissements pour la détermination de Michela. Beaucoup saluent une victoire symbolique contre l’impunité et la banalisation des comportements irrespectueux.
Au-delà de l’anecdote, l’histoire illustre la puissance des réseaux sociaux dans la vie quotidienne : En quelques clics, une restauratrice italienne a réussi ce que la police n’aurait peut-être pas tenté pour une somme jugée dérisoire. Mais derrière ces 44 euros, il y avait une question bien plus grande : Celle de la justice ordinaire, celle que l’on attend dans les petites choses du quotidien.
44 euros la pizza !?Moi!je ne l’aurais même pas commandé !C’est chère l’addition et, bien sure,c’est pour payer les hausses des matières et, de l’énergie à cause de la guerre pardi !Je sais que ça se fait aux états-unis de récupérer des denrées jetées sous cellophane et, c’est du militantisme !
qui vole un oeuf vole un boeuf.
Par contre, j’ ai lu un article sur un pauvre diable( écroué par un juge) , qui, un jour a pris dans les poubelles d’un hard discount de quoi se nourrir un peu. Ce magasin avait porté plainte . Honte à ce responsable de ce magasin.