Un soldat ukrainien, laissé pour mort avec la gorge tranchée, survit miraculeusement en rampant cinq jours. Un récit exceptionnel dévoilé par TF1info.

Ukraine : Un soldat raconte comment il a survécu 5 jours en rampant, la gorge tranchée par les forces russes

CHOC

La guerre Ukraine Russie 2025 continue d’accumuler des récits de souffrance et de barbarie. Mais certains témoignages dépassent l’entendement et s’imposent comme des cicatrices vivantes de l’horreur.

L’histoire rapportée par TF1info glace le sang : Celle de Vladyslav, un soldat ukrainien de trente-trois ans, victime d’une torture russe impitoyable, la gorge tranchée, jeté dans une fosse commune, qui a survécu en rampant pendant cinq jours. Ce témoignage atroce résume à lui seul les cauchemars de guerre qui ravagent le Donbass.

Près de Pokrovsk, position stratégique du front, Vladyslav est capturé par les forces russes. Autour de lui, d’autres prisonniers sont suppliciés. Les témoignages parlent de scènes qui relèvent de la barbarie la plus absolue : Yeux arrachés, oreilles coupées, lèvres tranchées au couteau, mutilations génitales. Les cris déchirent la nuit, suivis des ricanements des bourreaux. La torture russe s’affiche dans toute son horreur. Vladyslav sait qu’il sera le prochain.

La lame s’abat. Sa gorge est tranchée. Son souffle se transforme en gargouillis, son sang jaillit en torrents chauds, sa vue se brouille. Il sent son corps basculer dans une fosse où s’amoncellent huit cadavres. L’odeur de la mort l’étouffe, la terre humide colle à ses plaies. Les forces russes le croient mort. Mais il respire encore. Cette respiration n’est plus qu’un râle terrifiant, mais elle signe le début d’une survie soldat ukrainien que personne n’aurait jugée possible.

Alors commence l’inimaginable. Vladyslav rampe. Sa gorge tranchée laisse échapper un bruit monstrueux à chaque mouvement. Le sang s’écoule et trace derrière lui une traînée écarlate. Chaque geste est une agonie. Ses mains se plantent dans la boue, ses ongles s’arrachent sur les pierres, ses genoux labourent la terre. La douleur est constante, inhumaine. Pourtant, il avance. Une heure. Une nuit. Puis une autre. Cinq jours. Cinq nuits. Sans eau, sans nourriture, sans repos. Le froid nocturne le mord, le soleil du jour brûle sa chair infectée. Les insectes se glissent dans sa plaie, la dévorent. La puanteur de la décomposition s’accroche à lui. Mais il rampe encore.

Son esprit se brise par moments. Il délire, croit revoir ses camarades mutilés, croit entendre des voix moqueuses qui l’appellent. Les cauchemars de guerre s’entrelacent avec la réalité. Ses lèvres fendues ne peuvent plus prononcer un mot, sa gorge déchirée l’empêche de crier. Il est prisonnier de son silence. Chaque mètre parcouru devient une insulte vivante à la torture russe qui devait l’anéantir.

Le cinquième jour, il n’est plus qu’un spectre. Son corps infecté dégage une odeur insoutenable. Ses yeux gonflés, sa peau grise, sa plaie béante semblent annoncer la fin. Et pourtant, ses mains avancent encore. Jusqu’à ce que des silhouettes apparaissent. Des soldats ukrainiens. Ils s’immobilisent, terrifiés. Ce qu’ils voient ressemble à un fantôme, à un mort qui rampe. Mais Vladyslav respire. Contre toute logique, il respire encore.

Emmené en urgence à l’hôpital Dnipro, il devient une énigme médicale. Le médecin-chef Serhii Ryzhenko l’affirme à TF1info : « Quand quelqu’un a la gorge tranchée, qu’il se vide de son sang et qu’il rampe cinq jours, les chances de survie sont nulles. »

Pourtant, ce soldat ukrainien gorge tranchée a défié la mort. Opéré en urgence, il survit, mais sa voix est à jamais détruite. Ce silence est un cri muet qui raconte mieux que des mots l’atrocité de la guerre.

Ce témoignage atroce dévoilé par TF1info illustre la brutalité de la guerre Ukraine Russie 2025. Il ne s’agit pas seulement d’un récit individuel, mais d’un symbole. Celui d’un homme transformé en ombre, réduit à ramper avec la gorge tranchée, qui a tout de même refusé de mourir. L’histoire de Vladyslav est terrifiante, oppressante, et elle hantera longtemps la mémoire collective. Elle incarne les cauchemars de guerre que vivent chaque jour des milliers de soldats et de civils ukrainiens, prisonniers d’une guerre où la cruauté a effacé toute trace d’humanité.

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