Lors des préparatifs de la crémation de mon oncle à Dessel, une étrange découverte a été faite : Une troisième jambe reposait dans son cercueil. Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire ?
Dans la paisible commune de Dessel, située dans la province d’Anvers en Belgique, une découverte pour le moins insolite a récemment secoué la communauté locale. Un entrepreneur de pompes funèbres, habitué à la solennité et au recueillement inhérents à sa profession, a été confronté à une situation des plus inattendues : La présence d’une troisième jambe dans le cercueil d’un défunt. Cet incident, au-delà de son aspect macabre, soulève des questions essentielles sur les procédures entourant le don de corps à la science et la gestion des dépouilles dans les institutions médicales.
Le contexte de la découverte
C’est au sein de l’entreprise Dries Uitvaartzorg que l’incident a eu lieu. Alors que le directeur préparait le corps d’un défunt pour une crémation, il a constaté avec stupeur la présence d’un membre inférieur supplémentaire aux côtés du corps. Une telle découverte, inhabituelle et troublante, l’a conduit à alerter immédiatement les autorités compétentes ainsi que l’institution ayant précédemment pris en charge le corps : Le Centre de formation, d’anatomie et de recherche chirurgicale d’Anvers, communément appelé Astarc, affilié à l’Université d’Anvers.
Le rôle de l’Astarc et la gestion des corps donnés à la science
L’Astarc est une institution renommée qui utilise des corps donnés à la science à des fins éducatives, de recherche scientifique et pour la pratique de nouvelles techniques chirurgicales. En 2024, le centre a reçu 116 corps, un nombre en augmentation par rapport aux années précédentes, où il en avait accueilli 97 en 2023 et 85 en 2022. Cette tendance à la hausse témoigne de la confiance accordée par le public à cette institution pour contribuer à l’avancée médicale.
L’enquête et les conclusions
Suite à la découverte, une enquête a été diligentée par le parquet. Les investigations ont rapidement conclu à une « erreur humaine » survenue au sein de l’Université d’Anvers. Selon les déclarations de Peter De Meyer, porte-parole de l’établissement, la jambe en question était destinée à être congelée pour d’autres utilisations scientifiques. Il s’agirait donc d’une confusion lors de la préparation du corps pour la crémation.
Les réactions et les mesures prises
Face à cette situation embarrassante, l’Université d’Anvers a présenté ses excuses les plus sincères aux familles concernées et au public. Peter De Meyer a insisté sur le fait que les collègues traitent toujours les corps donnés à la science avec le plus grand respect. Il a également assuré qu’à l’avenir, des mesures seraient mises en place pour renforcer les protocoles et éviter que de telles erreurs ne se reproduisent.
Les implications éthiques et professionnelles
Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions médicales dans la gestion des corps donnés à la science. Le respect dû aux défunts et à leurs familles impose une rigueur absolue dans les procédures. Les erreurs, bien que rares, peuvent avoir des répercussions émotionnelles significatives et entacher la réputation des institutions impliquées.
Un rappel crucial sur la gestion des corps donnés
La découverte d’une troisième jambe dans un cercueil à Dessel rappelle l’importance cruciale des protocoles stricts dans la gestion des corps donnés à la science. Elle souligne également la nécessité d’une vigilance constante et d’une formation adéquate du personnel pour garantir le respect et la dignité des défunts. Les mesures annoncées par l’Université d’Anvers pour renforcer leurs procédures internes sont un pas dans la bonne direction pour restaurer la confiance du public et assurer que de telles erreurs ne se reproduisent pas à l’avenir.