Tragédie en Russie : Une mère passionnée de sports extrêmes meurt après un saut à l'élastique à Pavlovsk. Son décès, rapporté par le site Le Parisien, met en lumière les risques.

Une mère s’écrase sous les yeux de son fils après avoir sauté à l’élastique

CHOC

Le vent sifflait, comme une mélodie d’adieu, ce samedi après-midi à Pavlovsk, près de Saint-Pétersbourg. Le soleil, pourtant radieux, semblait blafard, comme s’il pressentait le drame à venir. C’était un jour de fête, un jour de joie. Elizaveta Gushchina, une mère de deux enfants, s’apprêtait à célébrer ses 45 ans d’une manière qui lui ressemblait : En défiant le vide. Le saut à l’élastique était sa passion, son exutoire, une communion avec la force brute de la nature. Son fils Nikita, complice et admirateur, avait même offert ce saut en cadeau d’anniversaire, lui-même membre de cette communauté de casse-cou. L’atmosphère était électrique, mêlant l’excitation et la fierté.

La tour de 88 mètres, une silhouette fantomatique dressée vers les nuages, attendait sa prochaine victime. Elizaveta s’est élancée, un cri de liberté résonnant dans l’air. Elle a plané, un oiseau de chair et de sang, dans un spectacle d’une beauté terrifiante. Le corps s’est étiré, l’élastique a absorbé l’impact, et Elizaveta a rebondi, le cœur palpitant de l’adrénaline. Elle a survécu à la chute, mais le destin avait un autre plan.

Le drame s’est déroulé dans l’instant d’après, dans un moment d’inattention, un instant de légèreté fatale. Après avoir effectué son saut sans encombre, Elizaveta a commencé à remonter, le sourire aux lèvres, impatiente de prendre un selfie avec son fils, de capturer l’euphorie de l’instant. Le harnais de sécurité, qui l’avait sauvée quelques secondes plus tôt, semblait l’encombrer. Un simple oubli, un geste banal, et la mort est venue la chercher.

Selon des témoins, elle ne portait pas, semble-t-il, son harnais au moment où elle a perdu l’équilibre. Le ciel a basculé, la lumière a vacillé. Elle a glissé, lentement d’abord, puis a basculé dans le vide. Le silence est tombé, un silence de mort, brisé seulement par le hurlement du vent et par le cri déchirant d’un fils qui voyait sa mère tomber vers l’abîme. Elle s’est écrasée, un choc brutal, une fin impitoyable. Son corps brisé, sans vie, gisait au sol.

L’horreur du moment était insoutenable. Nikita, présent sur place, a été le témoin impuissant de l’anéantissement de sa mère. Un spectacle d’épouvante qui hantera ses nuits pour toujours. Un cadeau d’anniversaire, offert avec amour, s’est transformé en un monument funéraire. La société 23block, qui gère le site, a confirmé la nouvelle dans un communiqué, décrivant Elizaveta comme une « sauteuse expérimentée« . Mais la compétence ne peut rien face à l’infortune. Une enquête a été ouverte pour déterminer si les organisateurs étaient en règle. Mais cela ne ramènera pas Elizaveta. Le souvenir de ce jour funeste restera gravé dans les cœurs, un rappel que la vie, comme un saut à l’élastique, peut se briser en une fraction de seconde, dans l’horreur la plus absolue.

👉 SOURCE : Le Parisien.

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