Entre héritages détournés et empoisonnements calculés, le procès de Kulthum Akbari glace le sang.

Kulthum Akbari : La veuve noire qui a tué 11 maris sans jamais se faire prendre

CHOC

Les collines verdoyantes du Mazandaran, habituellement baignées de lumière et de parfums, sont aujourd’hui noyées dans une ombre glaciale. Ce n’est pas celle de l’hiver, ni celle d’une tempête… mais celle qu’a laissée une femme. Son nom, Kulthum Akbari, résonne désormais comme un murmure d’horreur dans les villages. On l’appelle la veuve noire.

Pendant plus de vingt ans, elle a patiemment tissé sa toile, mari après mari, sourire après sourire, jusqu’à ce que le poison fasse son œuvre. Onze hommes au total. Onze vies soufflées dans le silence des nuits iraniennes, onze enterrements où l’on pleurait une mort que l’on croyait naturelle. Derrière chaque décès, une mise en scène macabre : Maladies soudaines, malaises foudroyants, corps refroidis avant même que l’aube ne se lève…

Son arme n’était ni un pistolet ni un couteau, mais quelque chose de plus insidieux : Des médicaments détournés, des doses savamment calculées, parfois mêlées à de l’alcool industriel. Un venin invisible, versé dans un verre de thé ou dans un repas préparé avec soin. Chaque geste était précis, réfléchi, pensé. Elle savait attendre, observer, frapper au moment où ses victimes étaient les plus vulnérables.

Les soupçons, pourtant, n’avaient jamais réussi à percer le voile de son apparente respectabilité. Mariée à des hommes plus âgés, souvent aisés, elle héritait après chaque décès. Mais en 2023, la mort de Gholamreza Babaei allait changer le cours de l’histoire. Son fils, refusant d’accepter la version d’une mort naturelle, lança ses propres investigations. Et ce qu’il découvrit glaça la province entière.

Les policiers de Sari commencèrent à relier les fils : Onze maris, onze morts suspectes, toutes liées à une seule femme. Kulthum Akbari fut arrêtée. Devant les juges de la Cour révolutionnaire, elle finit par avouer. Les mots tombèrent comme un couperet : Elle avait tué… encore et encore. Pour l’argent, pour les biens, pour s’assurer une vie de confort.

Paris Match rapporte que plus de 45 familles se sont constituées parties civiles. Certaines affirment que le nombre réel de victimes pourrait dépasser la vingtaine. Dans les couloirs sombres du tribunal, les murmures sont plus glaçants que le vent d’hiver. Les regards se détournent. On parle d’une peine capitale. On chuchote qu’aucune tombe n’est assez profonde pour enterrer ses crimes.

Aujourd’hui, le nom de Kulthum Akbari ne s’efface plus des conversations. Dans les marchés, dans les cafés, on parle de cette femme qui a su tromper la mort elle-même… jusqu’à ce que la justice la rattrape. La province du Mazandaran ne dormira plus jamais comme avant. Car une certitude hante désormais les esprits : Le mal peut vivre à nos côtés, sourire à notre table, et nous servir le dernier repas de notre vie.

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