Antoine, un habitant paisible de Bordeaux, n’imaginait pas que sa tranquillité serait bouleversée par une cabine sanitaire de chantier installée sous sa fenêtre. Depuis deux mois, il vit un cauchemar quotidien. Comment réagiriez-vous si, comme Antoine, un WC de chantier se retrouvait en plein devant votre fenêtre, transformant votre quotidien en véritable calvaire ?
Depuis plus de deux mois, un Bordelais vivant dans le quartier de la gare Saint-Jean fait face à une situation des plus inconfortables. En effet, depuis début juillet, une cabine sanitaire de chantier a été installée à quelques centimètres de la fenêtre de son appartement au rez-de-chaussée. Alors qu’il espérait que cette installation ne serait que temporaire, le cauchemar continue, et la cabine reste plantée devant sa fenêtre. Cette histoire, qui peut sembler absurde au premier abord, reflète en réalité le malaise que ressentent de nombreux habitants lorsque des travaux sont réalisés près de chez eux sans véritable prise en compte de leur quotidien.
Une installation inattendue
Le 4 juillet dernier, ce Bordelais a eu la surprise de découvrir une cabine WC de chantier installée juste en face de sa fenêtre, au rez-de-chaussée d’un immeuble situé rue Saint-Vincent-de-Paul. « Ce n’est pas le genre de vue que l’on espère lorsqu’on habite en ville », raconte l’homme, qui a demandé à rester anonyme. L’installation de cette cabine fait partie des équipements mis en place pour les ouvriers qui travaillent sur le chantier de réaménagement de la voirie tout autour du quartier de la gare Saint-Jean.
Deux mois d’attente
Depuis cette installation, le Bordelais vit un véritable calvaire. Chaque jour, des ouvriers viennent utiliser la cabine, dont la porte claque régulièrement sous ses fenêtres. L’été, avec les températures élevées, les odeurs se font parfois ressentir, et le bruit des travaux associés à la présence de cette cabine rendent la situation difficilement supportable. « Quand je suis chez moi, je me retrouve à devoir garder mes volets fermés en permanence pour éviter de voir cette cabine et d’être dérangé par les allées et venues », confie-t-il.
Une mobilisation qui tarde à porter ses fruits
Face à cette situation, le Bordelais a rapidement contacté la mairie de Bordeaux pour signaler le problème. Il a expliqué son désarroi face à cette cabine installée à proximité immédiate de son domicile et a demandé son déplacement. Mais malgré plusieurs échanges avec les services municipaux, la cabine est restée en place tout l’été. La ville, de son côté, a assuré avoir pris en compte la demande de l’habitant et a promis que la cabine serait déplacée dès que possible. Cependant, la présence prolongée de cette installation continue de peser lourd sur la qualité de vie de l’habitant.
Un chantier omniprésent
Le quartier de la gare Saint-Jean est actuellement en pleine mutation, avec des travaux de réaménagement importants qui visent à améliorer les infrastructures et les accès pour les piétons et les cyclistes. Si ces projets sont essentiels pour le développement de la ville, ils ne sont pas sans conséquence pour les riverains. Le bruit des marteaux-piqueurs, les va-et-vient des engins de chantier, et bien sûr, la présence de cette cabine WC en plein milieu de la rue sont autant de nuisances qui perturbent le quotidien des habitants.
« Je comprends que des travaux doivent être réalisés pour le bien de la ville, mais il faudrait aussi penser aux riverains qui vivent dans ces quartiers », déclare l’habitant. « Avoir une cabine WC juste devant sa fenêtre pendant des mois, ce n’est pas vivable. »
Une promesse de déplacement imminente
Interrogée sur cette situation, la ville de Bordeaux a expliqué que l’installation de la cabine sanitaire était nécessaire pour le bon déroulement des travaux, mais que des solutions étaient en cours pour la déplacer. « Nous avons bien pris en compte la demande de l’habitant et nous travaillons à déplacer cette cabine dans les plus brefs délais », a affirmé la mairie. Cependant, deux mois après la première installation, la cabine est toujours en place, et l’habitant continue de vivre avec cette vue peu réjouissante.
Des riverains pris au piège des travaux
Ce Bordelais n’est pas le seul à devoir composer avec les désagréments des travaux de voirie. Dans de nombreuses villes, les chantiers se multiplient, et les riverains se retrouvent souvent impuissants face à ces nuisances. Si l’amélioration des infrastructures urbaines est essentielle, la gestion des impacts sur la vie quotidienne des habitants pose souvent problème. Le manque de concertation et de communication entre les autorités et les riverains accentue le sentiment de frustration de ces derniers.
La qualité de vie en jeu
Pour cet habitant, la situation est claire : « On ne peut pas ignorer les riverains lorsqu’on mène des travaux d’une telle ampleur. Nous vivons ici, nous payons un loyer, et nous avons le droit à un minimum de respect. » Ce sentiment est partagé par de nombreux habitants du quartier qui, eux aussi, se plaignent des nuisances liées aux travaux. Le fait de vivre avec une cabine sanitaire devant sa fenêtre pendant des mois est un exemple extrême de ces désagréments, mais il illustre bien le décalage entre les besoins de développement de la ville et la prise en compte des résidents.
Des solutions à trouver
Alors que les travaux de réaménagement de Bordeaux continuent, la ville devra sans doute tirer des leçons de cette situation pour mieux gérer les relations avec les riverains lors de futurs projets. « Je n’ai rien contre les travaux, je comprends qu’ils sont nécessaires », explique le Bordelais, « mais il y a des limites. J’espère que la mairie tiendra sa promesse et déplacera cette cabine le plus rapidement possible. »
Pour l’instant, l’attente continue. Et chaque jour, cet habitant doit se résigner à vivre avec un WC de chantier sous ses fenêtres, en espérant que la situation se règle enfin.
Les riverains peuvent être rassurés. Cette cabine sera déplacée ….. à la fin des travaux peut-être.
L’empathie (cours préconisés par un ministre de l’education nationale) devrait être enseignée dans les collectivités locales.