« En ce matin de Noël, pourquoi les responsables d’un braquage de pharmacie sont-ils déjà en liberté ? » s’interroge Camille, gérante désemparée d’une officine à Ivry-sur-Seine, où une nuit d’effroi s’est jouée.
Dans la paisible nuit de Noël, alors que les rues illuminées d’Ivry-sur-Seine vibraient encore des festivités, un drame inattendu s’est joué derrière les portes closes d’une pharmacie. Deux hommes, armés d’une pioche volée, ont fracassé l’entrée de l’officine.
Leur cible ? Des médicaments et de l’argent.
L’alerte ne tarde pas à retentir. Grâce au système de sécurité, une patrouille de la BAC intervient rapidement. Les lieux sont en désordre : Tiroirs éventrés, sols jonchés de médicaments, et deux silhouettes prises en flagrant délit.
Kheireddine F. et Souleyman K., deux hommes sans domicile fixe et sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), sont immédiatement placés en garde à vue.
Une enquête rapide, mais une justice surprenante
Les suspects n’ont guère tenté de nier les faits. Avec l’aide d’un interprète, ils détaillent leur modus operandi. Selon leurs aveux, une pioche volée dans un jardin voisin a permis de briser deux portes, tandis qu’ils remplissaient un sac poubelle de médicaments et de monnaie.
Malgré ces aveux et les preuves accablantes (outils de cambriolage et produits volés), l’affaire prend une tournure inattendue. Le parquet décide de classer l’affaire avec une simple interdiction de paraître sur la commune. Quant à la préfecture, faute de places disponibles en centre de rétention, les suspects sont relâchés moins de 24 heures après leur arrestation.
Les conséquences pour la victime
Camille, la gérante de la pharmacie, est abasourdie. « C’est incompréhensible. Non seulement ils ont volé des médicaments et près de 1 000 euros, mais des bijoux ont également disparu« , confie-t-elle. D’après les vidéos de surveillance, les cambrioleurs auraient effectué plusieurs allers-retours, probablement pour cacher une partie du butin à l’extérieur.
Alors que les produits volés récupérés par la police attendent au commissariat, Camille envisage de déposer un complément de plainte. Cependant, la justice devra d’abord remettre la main sur les suspects, désormais introuvables.
Un réveillon sous tension
Cette affaire illustre les tensions croissantes autour des décisions judiciaires face à la criminalité. Le choix de relâcher ces deux individus sous OQTF, déjà connus pour des délits similaires, pose des questions sur l’efficacité des sanctions et la protection des victimes.
En cette nuit de Noël, pour Camille et ses collègues, le réveillon a un goût amer. Tandis qu’elle tente de panser les plaies de son commerce, la pharmacienne espère une réponse plus ferme de la justice et des autorités.
En tant que SDF, ils pourront continuer leurs méfaits sur d’autres communes puisque interdits de paraître à Ivry sur seine.
La justice reste bienveillante envers ces invités- surprise dans ce beau pays .
Un Gilet jaune serait déjà en prison s’ il avait commis 1/10000 de ces faits.