Soupe en brique : Le signal d’alerte d’un médecin — Faut-il arrêter d’en acheter ?
Quand l’hiver arrive, les soupes en brique semblent un réflexe facile — mais le médecin Jimmy Mohamed tire la sonnette d’alarme : Additifs, excès de sel, légumes en quantité dérisoire… Mieux vaut redécouvrir la soupe maison.
Quand les jours raccourcissent et que le froid s’installe, la soupe en brique revient en force dans les placards. Pratique. Rapide. Réconfortante. Mais derrière ce geste d’hiver se cache un mode d’alimentation qui, selon le médecin-médiatique Jimmy Mohamed, mérite un sérieux coup de projecteur.
Dans son dernier ouvrage, il dévoile pourquoi les soupes industrielles — celles que l’on vide dans une casserole ou directement dans un bol — ne sont souvent rien d’autre qu’un mélange d’eau, d’amidon, de sel et d’arômes. La promesse d’un repas express masque un constat implacable : La soupe est pauvre en légumes, en vitamines et en fibres. Parfois même, des additifs, des conservateurs ou des épaississants entrent dans la danse pour recréer une texture et un goût digne d’une vraie soupe.
Le résultat ? Une soupe moins nourrissante, moins rassasiante — à peine un bol d’eau légèrement parfumée. Un repas d’hiver transformé en simple collation liquide, chargé de sel et d’ingrédients ultra-transformés. Et si cette soupe dépanne ponctuellement, la consommer régulièrement peut avoir des conséquences sur la santé (apports insuffisants en nutrition, excès de sel, perte de fibres, etc.).
D’un autre côté, la version maison — simple, honnête — tire son épingle du jeu. Quelques légumes d’hiver (carottes, navets, poireau, céleri, oignon…), un peu d’eau, quelques herbes, un temps de cuisson modéré… Et voilà une soupe chaleureuse, riche en nutriments essentiels : Vitamines, minéraux, fibres et goût. Une base humble mais robuste.
Au-delà de la nutrition, c’est aussi une question de transparence. Quand on choisit ses légumes, son assaisonnement, son mode de cuisson, on choisit aussi la qualité, la saisonnalité et le plaisir de manger — loin des procédés industriels opaques. Pour ceux qui manquent de temps, les soupes surgelées ou fraîches peuvent constituer une alternative plus saine que la brique, mais rien ne remplace une préparation maison bien pensée.
Alors cet hiver, avant de verser machinalement le contenu d’un carton dans une casserole, peut-être vaut-il mieux ressortir la cocotte. Quelques légumes, un peu de patience, et un bol qui ne contentera pas seulement votre estomac — mais aussi votre santé.
Source : MSN Actualités.
