SOCIETE

Assurance anti-squat : Que couvre vraiment votre contrat habitation ?

Face à l’occupation illégale d’un logement, quelles garanties d’assurance peuvent vraiment aider un propriétaire ? Décryptage clair des protections existantes.

Quand un logement se retrouve occupé sans droit ni titre, le choc est souvent brutal pour le propriétaire. L’entrée illégale, le maintien dans les lieux et les dégâts matériels engendrés plongent souvent les victimes dans un véritable cauchemar administratif et financier. Dans ce contexte, beaucoup se demandent si une assurance anti-squat ou une couverture spécifique peut réellement apporter une protection.

La loi française définit l’occupation illégale d’un bien comme une intrusion suivie d’un maintien dans le domicile d’autrui. Cette situation, bien que distincte d’un cambriolage, prive le propriétaire de l’accès à son bien et peut impliquer le changement de serrures ou l’apparition de dégradations. Face à cela, il existe aujourd’hui plusieurs solutions, mais aucune assurance unique et standardisée appelée « assurance squat » ne se vend comme un produit autonome.

Dans les faits, la protection repose souvent sur plusieurs garanties intégrées à l’assurance habitation, notamment la protection juridique. Cette garantie permet de prendre en charge les frais liés aux procédures nécessaires pour récupérer son logement : Honoraires d’avocat, frais d’huissier ou encore conseils juridiques pour engager la bonne démarche devant les autorités compétentes. Ces frais peuvent vite grimper lors d’un processus d’expulsion, ce qui rend cette protection indispensable.

Parallèlement, certaines assurances pour propriétaires non occupants ou certains contrats de garantie des loyers impayés incluent des volets qui couvrent partiellement les conséquences financières d’un squat. Par exemple, la garantie peut rembourser les indemnités d’occupation dues pendant la période d’occupation illégale ou prendre en charge les démarches administratives et judiciaires pour faire appliquer une décision d’expulsion. Dans tous les cas, il est essentiel de déclarer rapidement le sinistre à l’assureur et à la police, en rassemblant toutes les preuves possibles, afin de maximiser la prise en charge des démarches et des coûts.

Il est important de souligner qu’en amont, la prévention reste souvent la meilleure arme. Renforcer la sécurité de son bien vide, faire appel à des dispositifs de surveillance ou maintenir une présence régulière peut réduire drastiquement le risque d’intrusion. Mais lorsque le pire arrive, une assurance bien adaptée, couplée à une protection juridique solide, peut apporter une aide précieuse pour faire face à l’occupation illégale, limiter l’impact financier et retrouver la maîtrise de son bien.

Source : MSN Actualités

Yann GOURIOU

Auteur indépendant installé en Bretagne, je réalise des enquêtes et des reportages de terrain pour mon blog. J’écris avec une approche humaine, sensible et engagée, en donnant la parole à celles et ceux dont on n’entend rarement la voix.

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