Découvrez comment une confusion de toilettes a conduit à l’arrestation d’un jeune Mosellan à Dubaï et son retour maîtrisé en France.

Dubaï : Il utilise les toilettes femmes… et finit emprisonné pendant des mois ! Le retour choc d’Ohan en France

CHOC

Sur les rives dorées d’un Des Emirats rêvé, Ohan Villeneuve, jeune diplômé originaire de Moselle, pensait vivre l’ultime parenthèse enchantée. Le sable fin de Jumeirah, les tours étincelantes de Dubaï Marina, le souffle chaud du désert… tout semblait orchestré pour un voyage inoubliable. Pourtant, derrière les néons et les palaces, une erreur anodine, venue d’un simple détour pour me soulager, allait déclencher un engrenage judiciaire impitoyable.

D’un pas assuré, Ohan pousse une porte non marquée et pénètre dans ce qu’il croit être l’entrée des toilettes publiques. Mais le gobelet à eau — repère habituel — l’a trompé. Il s’aperçoit trop tard qu’il se trouve à l’intérieur des sanitaires réservées aux femmes. Les murmures derrière la porte, le regard horrifié d’une touriste : Tout bascule. Accusé de voyeurisme, il est immédiatement interpellé. La police du centre commercial, stricte comme les lois locales, l’amène au poste. Son téléphone, ses vêtements, son passeport — tout est saisi.

Commence alors un calvaire de plusieurs mois. Une cellule exiguë, la stupeur des premiers jours : « Je ne comprenais rien, je pensais que c’était une plaisanterie », confiera Ohan plus tard. Les heures s’allongent, l’attente devient insupportable. Les appels au consulat, les démarches administratives, la barrière de la langue : Un labyrinthe kafkaïen. En Moselle, son père court chez l’avocat, les médias locaux s’emparent de l’affaire, certains dénonçant « la rigueur absurde des lois émiriennes ».

Entre interrogatoires et expertise psychologique, la machine judiciaire s’emballe. Sans gestes déplacés, sans preuves irréfutables, mais avec un témoignage flou d’une touriste, le dossier s’enlise… et se politise. Chaque jour qui passe creuse l’écart entre deux mondes : Celui d’un jeune étudiant français animé par la curiosité, et celui d’un État qui impose ses règles sans clémence.

Alors qu’on lui coupe l’accès au téléphone, Ohan sombre parfois dans la solitude – « Je me sentais invisible », reconnaîtra-t-il à son retour. Jusqu’au jour fatidique où le consulat réussit à faire passer un accord : Avis conditionnel, libération sous caution, interdiction temporaire de quitter Dubaï. La photo d’identité rescapée, l’ombre retrouvée, l’avion atterrit enfin à Metz. Le drame qu’il a traversé suscite l’émotion : Embrassades, larmes, stupéfaction.

À la descente de l’avion, quelques mots suffisent pour résumer le choc : « Je voulais juste utiliser des toilettes ». Derrière cette phrase banale se cache une déflagration juridique et humaine. Aujourd’hui, le soulagement teinté de colère se mêle chez Ohan : La précaution qu’il recommande ? Repenser chaque geste dans un pays étranger, ne jamais considérer une porte innocente, un panneau secondaire.

Le retour en Moselle, sous les feux médiatiques, marque une renaissance. Ohan reprend ses études, envisage un mémoire sur le choc des cultures et les erreurs de communication. Sa mésaventure devient un appel à la prudence, un écho aux voyageurs : Faites attention aux portes que vous poussez — elles en disent parfois plus que vous ne l’imaginez.

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