Scandale Pièces Jaunes : La polémique qui secoue Brigitte Macron – Favoritisme présumé
Depuis 2022, près de 2 millions d’euros issus de l’opération Pièces Jaunes auraient été redirigés vers une association proche de la Première dame, ravivant le débat sur l’éthique, la mission de la fondation et le rôle de l’argent public.
Depuis 2022, un flou inquiétant entoure l’opération Pièces Jaunes. Les dons, jadis synonymes d’espoir pour les enfants hospitalisés, auraient pris un détour surprenant. Près de 2 millions d’euros auraient été attribués à l’association e-Enfance, dirigée par une proche de la Première dame. Une décision révélée par un journal satirique en novembre 2025 et qui jette une ombre sur la transparence de la fondation historique.
Chaque pièce glissée dans une urne, chaque billet déposé avait pour but de rendre un quotidien plus doux aux jeunes patients et à leurs familles. Mais ce trésor de générosité semble aujourd’hui redirigé vers une mission bien différente : la lutte contre les violences en ligne, le signalement de contenus illicites, la formation à la sécurité numérique. Rien — selon les textes fondateurs — n’interdisait la bienveillance, mais l’écart est manifeste quand il s’agit d’utiliser les fonds.
L’association e-Enfance, pourtant respectable dans son domaine, n’était pas dans le périmètre initial de la Pièces Jaunes. Ses dirigeants, proches de l’entourage politique en place, suscitent l’inquiétude. Et la coïncidence est d’autant plus troublante : la directrice est décrite comme “une amie” de la Première dame, elle-même présidente de la fondation garante de la redistribution des dons. Cette proximité — dénoncée sous le vocable de « favoritisme » — interroge le lien entre philanthropie, pouvoir et argent public.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les appels destinés à e-Enfance ont triplé. Mais le taux de prise en charge a chuté : de 80 % à 30 %. Une efficacité mise à mal. Pendant ce temps, l’association emménage dans des bureaux flambant neufs à Paris, inaugurés en grandes pompes. L’image d’une institution soucieuse des enfants hospitalisés vacille.
Aucune réponse concrète n’est parvenue du cabinet concerné. Les règles internes — excluant le financement de frais de fonctionnement ou de salaires — semblent avoir été ignorées. Et le malaise grandit. Les donateurs, jusqu’ici fidèles, s’interrogent : leur argent sert-il vraiment ce pourquoi il a été donné ? Ou a-t-il été redirigé vers un projet politique, déguisé en cause sociale ?
Le scandale ébranle la confiance. Il bouscule l’idée même de la solidarité désintéressée. À l’heure où l’État et les associations implorent le soutien des citoyens, chaque euro compte. Chaque don mérite transparence.
Parce qu’au fond, l’hôpital — celui des enfants sérieux, malades, fatigués — ne devrait jamais devenir le terrain d’un jeu de chaises politiques.
Source : MSN Actualités.
