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Éric Zemmour réplique par un coup à une jeune opposante qui lui avait jeté un œuf !

POLITIQUE

Lors d’un déplacement en Corse, dans le cadre de sa campagne pour les élections européennes, Éric Zemmour, le leader du parti Reconquête!, a été confronté à une opposition virulente. Le marché d’Ajaccio est devenu le théâtre d’une scène de contestation menée par une quinzaine de militants du Parti communiste et de la CGT. Ces derniers, criant des slogans tels que « Dégage ! », « En Corse, on est résistants, on n’est pas collabos ! », ont accueilli le politique avec des jets d’œufs, marquant leur désaccord avec sa présence et ses idées.

Isaline Amalric-Choury, nièce de la célèbre résistante Danielle Casanova, ainsi que le militant Marc-Antoine Leroy, ont été particulièrement vocaux lors de cette manifestation. Leur message était clair : En Corse, l’esprit de résistance est toujours vivace, et les idées que véhicule Zemmour ne sont pas les bienvenues.

Face à cette hostilité, Zemmour n’a pas manqué de répliquer. Selon des témoins, il aurait réagi physiquement après qu’un œuf lui ait été jeté. Ses propos post-incident ne laissaient pas de place à l’ambiguïté : « Ce sont des imbéciles violents qui pensent pouvoir m’intimider. Mais moi, je suis comme les Corses, on ne m’intimide pas », a-t-il déclaré, affirmant son intention de ne pas se laisser dissuader par de telles manifestations.

En réponse à ces événements, le parti Reconquête! a annoncé son intention de porter plainte contre les individus impliqués, qualifiant leurs actions d’intimidations de l’ultra-gauche. Éric Zemmour a également pris la parole sur les réseaux sociaux pour condamner ces actes, les décrivant comme une honte pour la Corse et un affront à la France.

Cet incident soulève des questions importantes sur la liberté d’expression et le droit à la contestation en période électorale. Comment les politiques peuvent-ils naviguer dans des environnements hostiles tout en préservant un débat démocratique sain ? Quelles sont les limites de la protestation acceptable, et où commence la violence inadmissible ? Ces questions restent ouvertes alors que la France se prépare pour les élections européennes, un moment crucial pour l’avenir du pays et de son positionnement en Europe.

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