Dans le paisible village de Fégréac en Loire-Atlantique, comment une ancienne route départementale s’est-elle muée en un lieu sulfureux de rendez-vous intimes, provoquant l’ire des riverains et l’intervention du Maire, Jérôme Ricordel, pour rétablir la tranquillité et la décence ?
Fégréac : Comment une route tranquille s’est transformée en haut lieu de rencontres coquines
Dans le charmant village de Fégréac, en Loire-Atlantique, une transformation étonnante a eu lieu, perturbant la quiétude des habitants et posant un véritable défi à la municipalité. Une ancienne route départementale, aujourd’hui reconvertie en chemin rural, s’est insidieusement muée en un lieu de rendez-vous pour des activités sexuelles débridées.
Cet article explore l’évolution de cette route, les répercussions sur la communauté locale, et les mesures prises par le Maire, Jérôme Ricordel, pour faire face à cette situation inédite.
Le « chemin des coquins » : Une transformation inattendue
Autrefois une simple route départementale, le chemin rural 22 de Fégréac a acquis une renommée inattendue comme point de rencontre pour les amateurs de sensations fortes et d’exhibitionnisme. Des habitants, des promeneurs aux enfants souhaitant simplement faire du VTT près de l’étang Aumée, ont été confrontés à des scènes de nature explicitement sexuelle. La route et ses chemins adjacents se sont progressivement transformés en un théâtre d’activités intimes, à la vue de tous.
La réaction des habitants et de la municipalité
Face à cette situation, les habitants de Fégréac et des environs ont exprimé leur frustration et leur désarroi. Le nombre croissant de voitures garées le long de cette route, même en plein hiver, témoignait de l’ampleur du phénomène. Jérôme Ricordel, Maire de la commune, a pris la mesure de l’urgence. Les plaintes des résidents, inquiets pour la sécurité et la moralité de leur environnement, ont poussé la Mairie à agir. Mais comment réagir face à une telle situation ?
Les mesures prises
La réponse de la municipalité a été rapide et décisive. En collaboration avec la gendarmerie et la commune voisine de Saint-Nicolas-de-Redon, la municipalité a modifié la signalétique autour de cette zone. L’installation de panneaux d’interdiction de stationner et de sens interdits a été complétée par une ligne jaune continue au sol. Ces mesures, prises au début de juin, ont eu un impact immédiat et significatif. Selon le Maire, la fréquentation a chuté spectaculairement, et les forces de l’ordre effectuent des patrouilles régulières pour maintenir l’ordre.
Vers une renaissance communale
Au-delà des mesures répressives, la municipalité a une vision plus positive et constructive pour l’avenir de ce chemin. Un projet de création d’un parcours d’orientation est en cours, visant à redonner à cet espace une vocation familiale et récréative. L’objectif est clair : Effacer l’image négative du « chemin des coquins » et redonner aux habitants l’opportunité de se réapproprier pleinement leur environnement.
Un tournant pour Fégréac
L’épisode du chemin rural 22 de Fégréac soulève des questions importantes sur l’utilisation de l’espace public, la moralité communautaire et le rôle des autorités locales dans la gestion de telles situations. Il témoigne également de la capacité d’une communauté à se mobiliser et à réagir face à des défis inattendus. Aujourd’hui, Fégréac se tient à un carrefour, entre son passé récent tumultueux et un avenir prometteur, marqué par la réappropriation de son espace et le renforcement de son tissu communautaire.
