En plein cœur du 7e arrondissement de Paris, un ancien député de la République En Marche a été impliqué dans une poursuite policière spectaculaire sous l’influence de la cocaïne. Que s’est-il passé exactement pour que Joachim Son-Forget, autrefois membre respecté du Parlement, en arrive à une telle dérive, mettant en danger la vie des citoyens parisiens ?
Une poursuite effrénée dans les rues de Paris
Le samedi 15 juin, le quartier du 7e arrondissement de Paris a été le théâtre d’un incident spectaculaire impliquant l’ancien député LREM, Joachim Son-Forget. Connu pour ses multiples frasques, l’ex-parlementaire a été pris en flagrant délit de refus d’obtempérer sous l’influence de la cocaïne, selon des sources judiciaires relayées par Le Figaro. Circulant à toute vitesse à bord d’une berline puissante, il a été repéré par un équipage de police, qui a immédiatement tenté de l’intercepter.
Un déni de la réalité
Malgré les sirènes et gyrophare des forces de l’ordre, Son-Forget a ignoré les injonctions et a poursuivi sa course folle. La situation a pris une tournure encore plus dangereuse lorsqu’il a brusquement fait demi-tour et percuté un véhicule en stationnement. Déterminé à échapper aux policiers, il a continué sa fuite en empruntant des voies réservées aux cyclistes, mettant en danger la vie des passants.
Interpellation et contrôle positif à la cocaïne
Après une poursuite de plusieurs minutes, les policiers ont finalement réussi à bloquer le véhicule de l’ex-député. Lors de son interpellation, un dépistage de stupéfiants a révélé une consommation de cocaïne, corroborée par la découverte de 0,7 gramme de poudre blanche sur lui. Le 18 juin, Son-Forget a été déféré devant le ministère public et placé sous contrôle judiciaire en attente de son audience prévue le 29 août. Les accusations portées contre lui sont lourdes : Refus d’obtempérer, mise en danger de la vie d’autrui, défaut de maîtrise du véhicule, conduite sous l’usage de stupéfiants et délit de fuite après un accident matériel. Il risque jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 75.000 euros.
Un parcours semé de polémiques
Loin d’être un incident isolé, ce nouvel épisode s’ajoute à une longue liste de controverses entourant Joachim Son-Forget. Élu député sous l’étiquette LREM en 2017, il a rapidement fait parler de lui par ses prises de position et ses comportements inhabituels. Après un passage remarqué à l’UDI en 2018, il s’est illustré par des attaques verbales sur les réseaux sociaux, notamment contre la sénatrice EELV Esther Benbassa.
Son goût pour la provocation l’a également conduit à partager des contenus polémiques, comme une vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, et à annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 dans l’émission « Touche pas à mon poste« .
Une carrière en perte de vitesse
Les récents événements marquent une nouvelle étape dans la descente aux enfers de l’ex-député. Son-Forget, qui avait pourtant débuté sa carrière politique avec des ambitions nobles, semble aujourd’hui englouti par ses démons personnels. La réponse judiciaire à ses actions pourrait bien marquer un point final à sa carrière publique tumultueuse.
Les enseignements à tirer
L’affaire Joachim Son-Forget met en lumière les dangers de la vie publique lorsqu’elle est mêlée à des comportements autodestructeurs. Elle souligne également l’importance d’une vigilance accrue et d’une intervention rapide des forces de l’ordre pour prévenir les drames sur la voie publique. En attendant son procès, le public reste partagé entre stupéfaction et lassitude face à une personnalité qui continue de défrayer la chronique.
