Élise, une passionnée d’histoire et d’étoiles, se posait cette question en contemplant les feux d’artifice éclatant dans le ciel de minuit : « Pourquoi commence-t-on l’année le 1er janvier et pas un autre jour ? Qui a décidé de cette tradition que nous suivons tous sans même y réfléchir ? » Dans son esprit, une autre interrogation surgit : « Et l’an 1, comment tout cela a-t-il commencé ? »
Depuis quand le Nouvel An commence-t-il le 1er janvier ?
L’idée de commencer l’année le 1er janvier remonte à l’époque de Jules César. Avant cela, le calendrier romain était basé sur des cycles lunaires, et l’année débutait en mars, mois dédié au dieu de la guerre, Mars. En 46 avant J.-C., Jules César introduisit le calendrier julien, une réforme majeure qui aligna le calendrier sur le cycle solaire. C’est à cette occasion que le 1er janvier fut établi comme premier jour de l’année, en l’honneur de Janus, le dieu des portes et des nouveaux débuts.
Cependant, ce choix ne fit pas l’unanimité. Pendant plusieurs siècles, le début de l’année varia en fonction des régions et des traditions locales. En France, par exemple, l’année débutait souvent à Pâques avant que le calendrier grégorien ne s’impose en 1582, fixant définitivement le 1er janvier comme le jour du Nouvel An.
Mais au fait… Quand a commencé l’an 1 ?
Le calendrier que nous utilisons aujourd’hui, appelé calendrier grégorien, est basé sur la naissance supposée de Jésus-Christ. L’an 1 correspond donc à l’année qui aurait suivi cet événement. Toutefois, les historiens modernes estiment que la naissance de Jésus a probablement eu lieu entre 7 et 4 avant J.-C., ce qui signifie que le calcul initial comporte une marge d’erreur.
Ce système de datation fut introduit par le moine Denys le Petit au VIe siècle. Avant cela, les années étaient comptées à partir de divers points de référence, comme la fondation de Rome ou le règne d’un souverain.
Pourquoi la nouvelle année commence-t-elle le 1er janvier ?
Le choix du 1er janvier trouve ses racines dans l’héritage romain. Janus, la divinité à deux visages, symbolisait à la fois la fin et le début, le passé et l’avenir. Il était donc le patron idéal pour inaugurer une nouvelle année. Sous l’Empire romain, cette date correspondait également à la prise de fonction des nouveaux consuls, un événement majeur dans la vie politique.
Avec le temps, le 1er janvier a été adopté par la majorité des cultures occidentales, notamment grâce à l’influence du calendrier grégorien instauré par le pape Grégoire XIII. Ce calendrier corrigé était non seulement plus précis, mais aussi un instrument puissant d’unification culturelle et religieuse.
Qui a décidé que l’année commence le 1er janvier ?
C’est Jules César qui a officiellement instauré le 1er janvier comme début de l’année dans le cadre de sa réforme du calendrier julien. Cependant, cette décision a été contestée après la chute de l’Empire romain, notamment par l’Église, qui préférait des dates plus spirituelles, comme le 25 décembre ou le 25 mars.
Il fallut attendre le XVIe siècle pour que le pape Grégoire XIII fixe définitivement le 1er janvier comme début de l’année civile. Cette décision fut adoptée progressivement dans le monde entier, bien que certaines cultures continuent de célébrer leur propre Nouvel An à des dates différentes.
Pourquoi fête-t-on le Nouvel An ?
La célébration du Nouvel An est une tradition universelle, bien que ses formes varient selon les cultures. Elle symbolise la transition, le renouveau et l’espoir d’un futur meilleur. Dans la Rome antique, les festivités incluaient des offrandes à Janus, des festins et des échanges de vœux.
Aujourd’hui, le Nouvel An est l’occasion de réunir famille et amis autour de repas festifs, de résolutions pour l’avenir, et de traditions comme les feux d’artifice, symboles de lumière et d’espoir. Dans de nombreuses cultures, des pratiques spécifiques, comme manger certains plats porte-bonheur, visent à assurer prospérité et bonheur pour l’année à venir.
Yann GOURIOU est rédacteur et responsable éditorial de MyJournal.fr. Passionné d’actualité, de société et de récits de vie, il signe chaque article avec une approche humaine, sensible et engagée. Installé en Bretagne, il développe un journalisme proche du terrain, accessible et profondément ancré dans le quotidien des Français.