« Est-ce que quelqu’un peut me raconter en détail l’histoire incroyable de cette corneille, piégée pendant des mois dans les méandres du métro parisien, et comment elle a finalement été libérée grâce à l’intervention héroïque de Frédéric Jiguet et la collaboration de la RATP ? Je suis fascinée par ces récits où la nature et l’humanité se rencontrent en plein cœur de la ville. »
Paris, 9 février 2024 – Dans les tréfonds de la capitale française, une histoire peu commune se déroulait, captivant l’attention des Parisiens et des amoureux de la nature. Une corneille, noire comme la nuit, s’était trouvée piégée dans le labyrinthe souterrain du métro parisien, plus précisément à la station Ménilmontant. Ce vendredi 9 février 2024 marque la fin d’une aventure de trois mois pour ce volatile urbain, une odyssée qui a ému et mobilisé une communauté entière.
La saga de la corneille commence fin 2023, lorsqu’elle est aperçue pour la première fois errant dans les couloirs sombres de la station Ménilmontant. Rapidement, son sort attire l’attention des usagers du métro, des protecteurs des animaux et des médias locaux. Actu Paris révèle son histoire au grand jour le 23 décembre, attirant encore plus de regards sur le sort de l’oiseau.
La RATP, en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), lance plusieurs opérations de sauvetage. Mais la corneille, peut-être par peur ou par méfiance, échappe à chaque tentative. Entre-temps, des bénévoles se mobilisent. Jour après jour, ils apportent nourriture et eau à la corneille, s’assurant qu’elle reste en bonne santé malgré son environnement inhospitalier.
L’impasse semble totale jusqu’à ce que Frédéric Jiguet, un nom désormais associé à cet acte héroïque, intervienne. En collaboration étroite avec la RATP, il parvient à capturer l’oiseau à la station Saint-Maur. Cette capture marque un tournant décisif. La corneille est alors marquée pour un suivi scientifique et relâchée près du célèbre cimetière du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement de Paris.
Ce sauvetage est plus qu’un simple fait divers. C’est une histoire qui parle de persévérance, d’entraide, et de la relation unique entre la nature et l’urbain. Elle met en lumière l’importance de la cohabitation entre la faune sauvage et les espaces urbains, et le rôle crucial que jouent les organisations de protection des animaux et les citoyens engagés.
La corneille de Ménilmontant n’est pas seulement un oiseau sauvé, elle est devenue un symbole. Un symbole de la résilience de la nature en milieu urbain, de la compassion humaine et de la collaboration inter-organisations pour un bien commun. Cette histoire restera gravée dans les mémoires comme un exemple émouvant de ce qui peut être accompli lorsque les gens se rassemblent pour aider un être vivant en détresse.
