Elle avait tenté la voie légale : Condamnée pour avoir délogé un squatteur de sa maison
Face à des mois d’impuissance juridique, une propriétaire désespérée a décidé de re-prendre sa maison — mais la justice l’a condamnée, illustrant les zones grises du droit en matière de squat.
Elle avait tout tenté. Lettre au préfet. Acte de propriété brandi. Hausse de stress. Six mois durant, elle avait vu sa maison se vider de ses souvenirs et se remplir d’un inconnu. Elle voulait simplement vendre.
Et puis le silence. Le vide. Le bruit du temps qui défile dans un bâtiment qui n’est plus le sien. Jusqu’à ce matin où, en dernier recours, elle a choisi d’agir. Deux hommes de main. Serrures forcées. Un squatteur expulsé.
Le cœur battant. L’adrénaline. Le goût amer de l’urgence. Elle croyait rendre justice à sa maison, à sa famille, à des années d’efforts. À ses yeux, elle était la victime. Le squatteur, l’intrus.
Mais la justice en a décidé autrement. Le tribunal a rendu son verdict : Condamnation. Un an de prison avec sursis, pour elle. Dix et douze mois avec sursis, pour les hommes qu’elle avait engagés. Et des centaines d’euros de dommages et intérêts au squatteur.
Tout s’était passé sans effraction. Pour l’État, c’était le fil ténu qui faisait la différence. Et cela suffisait pour bloquer toute expulsion. Même des mois de silence, de factures, de démarches, de galères. Même la détresse d’une femme qui voyait disparaître son patrimoine.
Elle, les yeux brillants d’amertume, a accepté sa peine. Elle a dit qu’elle comprenait. Malgré tout. Malgré l’injustice qu’elle ressentait. « Je ne voulais pas en arriver là, mais quand l’administration ne répond pas… on pousse des gens honnêtes à agir illégalement », a-t-elle confié.
Pour de nombreux propriétaires à travers le pays, ce procès est désormais un avertissement cinglant. Dans l’impasse du droit, la violence n’est jamais la bonne réponse. Même quand on croit être dans son bon droit.
Ce récit brut met en lumière les contradictions d’un système censé protéger les locataires… et parfois, au prix fort, écraser les droits des propriétaires.
Source : BFMTV / RMC

👉 Justice de Merde ! 🤬🤬🤬