« Comment expliquer la prolifération des squats de migrants en France, souvent orchestrée par des associations soutenues par des mouvements d’extrême gauche ? » – Question posée par : Léa.

En France, un phénomène prend de l’ampleur, suscitant inquiétudes et débats : La prolifération des squats de migrants, souvent orchestrée par des associations soutenues et financées par des mouvements d’extrême gauche.
Selon les récentes révélations d’Europe 1, plus de 150 squats de ce type ont été identifiés à travers le pays, abritant environ 2 000 migrants, principalement originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne.
Le mode opératoire de ces associations est bien rodé. Des militants identifient des bâtiments vacants, souvent des maisons inoccupées, des immeubles abandonnés ou des locaux désaffectés. Une fois la cible repérée, l’installation des migrants s’effectue généralement à la tombée de la nuit. L’objectif est clair : Occuper discrètement les lieux pour rendre toute évacuation plus complexe sur le plan juridique.
Parmi les organisations les plus actives, on retrouve des noms bien connus comme Utopia 56 et No Borders. Ces associations ne se contentent pas de fournir un toit temporaire, elles accompagnent également les migrants dans leurs démarches administratives, leur fournissent des documents expliquant comment résister légalement à une expulsion et organisent des réseaux de soutien local. « Ils ont même des listings de maisons à squatter« , confie un policier de Toulouse, illustrant l’ampleur de l’organisation derrière ces actions.
Ces squats, souvent perçus comme des zones de non-droit, génèrent des tensions avec les riverains. En plus des risques sanitaires liés à des conditions de vie précaires, des problèmes de sécurité sont régulièrement signalés : Agressions, trafics divers et une insécurité ambiante qui inquiète les habitants. Les autorités locales, quant à elles, se retrouvent souvent démunies face à des situations juridiquement complexes, où les lois sur le logement et la protection des occupants rendent les expulsions difficiles.
Pourtant, derrière ces actions illégales se cache un discours militant. Les associations justifient leur engagement par des principes humanitaires, dénonçant la politique migratoire jugée trop restrictive de l’État français. Elles revendiquent un droit à la dignité pour tous, indépendamment du statut administratif des personnes.
Le débat reste vif. Faut-il tolérer ces occupations illégales au nom de la solidarité, ou renforcer les mesures pour lutter contre un phénomène perçu par certains comme une atteinte à l’ordre public ? Entre enjeux humanitaires et défis sécuritaires, la question des squats de migrants en France est plus que jamais au cœur des préoccupations.