Collège en Vendée : étude forcée d’Assa Traoré – la polémique enfle

Vendée : Un professeur impose à ses élèves la lecture du livre de Assa Traoré

SOCIETE

Dans un petit collège tranquille de Vendée, niché entre champs et lotissements modernes, personne ne s’attendait à ce qu’un simple choix de lecture en classe fasse trembler l’Éducation nationale tout entière. Et pourtant, c’est bien ce qui est arrivé.

Tout est parti d’un cours de français apparemment banal. À la rentrée, un enseignant passionné de littérature contemporaine aurait choisi de faire étudier à ses élèves un ouvrage coécrit par Assa Traoré, figure emblématique du militantisme antiraciste en France. Une décision pédagogique justifiée selon lui par « l’importance du débat citoyen et de la compréhension des luttes sociales ».

Mais cette initiative n’a pas eu l’effet escompté. Très vite, des parents d’élèves s’en sont émus, estimant qu’il s’agissait d’un « choix idéologique » et non d’un texte littéraire neutre.

⚡ La colère monte chez les parents : « Ce n’est plus de l’enseignement, c’est du militantisme ! »

Les premières réactions n’ont pas tardé. Des messages se sont échangés sur les groupes WhatsApp de parents, certains évoquant un « endocrinement politique » déguisé en leçon de français. L’un d’eux raconte, furieux :

« Mon fils m’a dit qu’il devait lire un texte d’Assa Traoré et faire une dissertation sur la justice raciale… Je ne comprends pas ce que ça vient faire dans un cours de français. »

Rapidement, l’association Parents Vigilants a été alertée. Elle a dénoncé une dérive inquiétante :

« Nous ne remettons pas en cause la liberté pédagogique, mais il est de notre devoir de rappeler que l’école n’est pas un lieu d’endoctrinement politique. »

Le ton est donné. La polémique prend de l’ampleur, notamment après un reportage diffusé sur CNEWS (relayé sur Dailymotion), qui montre plusieurs familles outrées, affirmant que leurs enfants avaient été contraints d’étudier un texte jugé « partisan et militant ».

🏫 Le professeur se défend : « L’école doit aussi enseigner la société d’aujourd’hui »

Face à la tempête médiatique, l’enseignant concerné a tenu à répondre. Dans un communiqué transmis à la direction du collège, il explique son choix :

« L’objectif n’était pas de faire de la politique, mais d’ouvrir un débat citoyen autour de l’égalité et de la justice. »

Selon ses proches collègues, le professeur en question aurait une réputation d’enseignant engagé, toujours soucieux de pousser ses élèves à réfléchir au monde qui les entoure.

Mais dans une région historiquement conservatrice comme la Vendée, où l’on défend encore avec ferveur les valeurs républicaines classiques, ce choix de lecture a été perçu comme une provocation.

⚖️ La direction du collège et l’Éducation nationale tentent de calmer le jeu

Alertée par l’ampleur du scandale, la direction du collège a dû réagir. Dans un communiqué interne, elle rappelle que chaque enseignant dispose d’une liberté pédagogique, mais dans le respect de la neutralité de l’école publique.

Le rectorat, de son côté, a ouvert une enquête administrative pour « vérifier le cadre d’enseignement du livre choisi ». Une manière de temporiser, sans désavouer totalement l’enseignant.

Cependant, cette affaire pose une question de fond : Jusqu’où va la liberté pédagogique d’un professeur ? Et à partir de quand une œuvre devient-elle un instrument politique plutôt qu’un support éducatif ?

💬 Dans la cour du collège : entre gêne et incompréhension

Pour les élèves, l’affaire prend une tournure surréaliste. Certains se disent « perdus », d’autres avouent « ne pas comprendre pourquoi un livre provoque autant de disputes entre adultes ».

Une collégienne témoigne timidement :

« On nous a juste demandé de lire quelques pages… Mais maintenant tout le monde en parle comme si c’était grave. »

L’école, censée être un lieu d’apprentissage et de transmission, devient alors le théâtre d’une bataille idéologique où chacun y voit le reflet de son propre camp.

🧠 Littérature, politique et éducation : un débat plus large

Cette affaire dépasse le simple cadre d’un collège vendéen. Elle soulève une problématique nationale : Quelle place accorder à la littérature engagée à l’école ?

Depuis plusieurs années, de nombreux enseignants introduisent dans leurs programmes des textes contemporains portant sur le racisme, le féminisme ou les questions sociales. Mais ces initiatives se heurtent souvent à la méfiance de certains parents, qui craignent une politisation croissante des cours.

Entre liberté d’enseignement et neutralité éducative, la frontière devient floue. Et chaque nouvelle affaire relance le débat.

🔎 Les réseaux sociaux attisent la polémique

Comme souvent, les réseaux sociaux se sont emparés du sujet. Sur X (ex-Twitter) et Facebook, les débats se sont transformés en affrontements verbaux. Certains saluent l’enseignant pour « avoir osé briser le silence », d’autres réclament sa suspension immédiate.

Les hashtags #Vendée et #AssaTraoré se hissent dans les tendances du jour. Les internautes se divisent :

  • « Enfin un prof qui ouvre les yeux de nos jeunes ! »
  • « Non à la propagande dans nos écoles ! »

Une polarisation classique, mais révélatrice d’un climat de tension éducative grandissant.

🧩 Au-delà du cas vendéen : le rôle du professeur dans la formation citoyenne

Au fond, ce débat interroge sur la mission même de l’école. Doit-elle se limiter à transmettre un savoir neutre, ou encourager les élèves à questionner la société ?

Dans un contexte où les jeunes se nourrissent d’images rapides, de vidéos courtes et de slogans politiques sur TikTok, certains enseignants estiment nécessaire de ramener la pensée critique dans la classe.

Mais à quel prix ?

La Vendée devient ici un symbole : celui d’une France tiraillée entre tradition et ouverture, entre neutralité républicaine et prise de conscience sociale.

🕊️ Une leçon pour tous

L’affaire du livre d’Assa Traoré imposé dans un collège de Vendée restera peut-être un simple épisode médiatique. Mais elle aura au moins eu le mérite de poser les bonnes questions :

  • Qu’enseigne-t-on vraiment à nos enfants ?
  • Jusqu’où va la liberté pédagogique ?
  • Et comment garantir que l’école reste un espace commun, au-dessus des querelles idéologiques ?

🖋️ Entre pédagogie et idéologie, la frontière reste fragile

Cette polémique, révélée par CNEWS sur Dailymotion, dépasse largement les murs d’un établissement scolaire. Elle met en lumière la fragilité du lien entre éducation et société, entre culture et idéologie, entre savoir et opinion.

Et au cœur de cette tempête, un simple professeur de français, qui voulait peut-être, simplement, apprendre à ses élèves à penser.

4 thoughts on “Vendée : Un professeur impose à ses élèves la lecture du livre de Assa Traoré

  1. Je respecte la liberté des professeurs, mais là, c’est trop. Faire lire un livre d’Assa Traoré à des collégiens, c’est leur imposer une vision du monde bien particulière.

    Ce n’est pas à l’école de dire à nos enfants comment penser la société.

    Je suis outrée qu’on laisse passer ça sans réaction !

    À force de vouloir “éveiller les consciences”, on oublie d’enseigner les bases.

  2. Je suis scandalisé !

    Si mon fils était encore dans cet établissement, je serais allé voir le principal sur-le-champ. L’école n’est pas faite pour endoctriner nos enfants à travers des figures médiatiques.

    Ce genre de démarche met les parents devant le fait accompli. On ne nous demande jamais notre avis, et on se réveille quand le mal est fait.

  3. Quand j’ai appris qu’un professeur avait imposé à ses élèves la lecture du livre d’Assa Traoré, j’ai cru à une blague.

    Comment peut-on faire étudier un texte aussi politisé à des enfants ?

    Ce n’est pas de la littérature, c’est un manifeste militant !

    J’en ai assez qu’on transforme nos écoles en terrains d’idéologie. L’éducation doit rester neutre, pas devenir un prolongement des réseaux sociaux.

  4. Mon fils ne fait pas partie des élèves concernés, mais s’il avait été dans cette classe, jamais je n’aurais accepté qu’il lise ce torchon.

    L’école n’a pas à imposer un livre aussi orienté. On parle ici d’un établissement public, pas d’un club militant. On confond de plus en plus enseignement et idéologie, et c’est inacceptable.

    Si un jour un professeur propose ce genre de lecture à mon enfant, je retirerai immédiatement son nom de la liste.

    L’école doit apprendre à réfléchir, pas à penser comme certains veulent qu’on pense.

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