Manon : « Pourquoi appelle-t-on encore ça du plaisir, alors que ça finit toujours dans la souffrance ? »
🧠 Addictions : Ces plaisirs qui détruisent le corps et l’esprit sans qu’on s’en rende compte
Il est là, discret, sournois, parfois même convivial : Le piège du plaisir.
Tout commence toujours par une phrase légère, un moment entre amis, une envie de détente :
— « Je vais fumer une bonne cigarette. »
— « Je mérite un bon verre de vin. »
— « Juste une petite ligne pour le fun. »
👉 Et tout bascule sans qu’on le voie venir.
Mais qui a décidé que ces gestes étaient “bons” ? Qui a décrété que ces substances toxiques méritaient le qualificatif de plaisir ?
🍷 Le mensonge social du “bon moment”
On ne dit jamais :
— « Je vais m’injecter une dose de poison. »
— « Je vais ingérer un produit qui va endommager mon foie. »
— « Je vais inhaler des substances qui tuent mes poumons à petit feu. »
👉 Et pourtant, c’est exactement ce que font le tabac, l’alcool ou la cocaïne.
Mais le langage est un camouflage. On le sucre, on l’adoucit. On parle de plaisir, de détente, de “petit moment pour soi”. On invite, on trinque, on célèbre.
Tout ça grâce à des décennies de conditionnement publicitaire, de scènes de films iconiques, de héros qui fument ou boivent comme si c’était le summum du style et de la liberté.
🚬 Le corps n’est jamais dupe
Dès la première cigarette, c’est la même réaction. La toux. L’étouffement. Le rejet.
Le corps envoie des signaux d’alerte :
❌ Ce n’est pas naturel.
❌ Ce n’est pas bon.
❌ Ce n’est pas censé entrer ici.
Mais l’esprit humain, capable de tout tordre pour s’adapter, finit par croire ce qu’on lui a vendu : Que fumer détend, qu’un verre aide à décompresser, qu’une ligne rend plus cool.
🧬 Ces substances modifient le cerveau… mais jamais en bien
Tabac, alcool, drogues : tous ont un point commun.
Ils modifient l’état de conscience, court-circuitent les neurones, trompent les émotions, dérèglent les circuits de récompense.
Ce qui ressemble à une détente est en réalité une forme d’anesthésie émotionnelle.
Ce n’est pas que vous allez mieux. C’est que votre cerveau cesse temporairement de vous envoyer les bonnes informations.
C’est une sensation de vide maquillée en paix.
🩺 Les dégâts invisibles… puis irréversibles
Fumer, ce n’est pas juste une mauvaise haleine ou des dents jaunes.
C’est un risque élevé de :
- Cancers (poumons, bouche, gorge, vessie…)
- Maladies cardiovasculaires
- Baisse de l’immunité
- Vieillissement accéléré
Boire, ce n’est pas juste “faire la fête”.
C’est exposer son foie, son pancréas, son système nerveux, sa mémoire.
C’est ouvrir la porte à l’addiction physique, mais aussi mentale et sociale.
Quant aux drogues dites “récréatives”, elles désactivent parfois des fonctions cérébrales à vie, sans retour possible.
🧠 Ce que le plaisir cache, c’est la dépendance
Le plaisir lié à ces produits est toujours fugace.
Plus on en consomme, moins le cerveau répond. Alors il en faut plus. Encore. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de plaisir du tout, juste le besoin.
👉 Et là, le piège se referme.
On ne boit plus pour célébrer.
On fume pour calmer le manque.
On consomme pour fonctionner, plus pour ressentir.
🎬 Une illusion savamment construite
Des milliers de films ont associé la cigarette à la séduction. Des dizaines de pubs ont vendu l’alcool comme une récompense. Des clips ont banalisé les drogues comme des accessoires de fête. Et nous avons intégré ça comme une vérité.
Mais que montrent rarement ces images ?
Les lendemains. Les corps abîmés. Les familles détruites. Les accidents. Les cancers. Les overdoses.
Le plaisir, dans tout ça ? Il est court. Falsifié. Conditionné.
Mais les dégâts, eux, sont lents. Profonds. Réels.
🔓 Reprendre le pouvoir, c’est refuser le faux plaisir
Il ne s’agit pas de morale. Il s’agit de lucidité.
C’est comprendre que :
✅ La vraie liberté, c’est de ne pas avoir besoin de substance pour se sentir bien.
✅ Le vrai plaisir, c’est de respirer sans douleur, penser sans brouillard, vivre sans dépendance.
✅ Le vrai bonheur n’est jamais contenu dans un verre, une clope ou une poudre.
🧠 Ce qu’on appelle plaisir est souvent une souffrance déguisée
Manon l’a compris tard, mais pas trop tard.
Elle ne fume plus. Elle ne boit plus.
Pas par punition.
Mais parce qu’elle a cessé de confondre plaisir et poison.
« Ce qu’on appelait mes moments de détente, c’était en fait des attaques silencieuses contre mon propre corps. Aujourd’hui, j’ai choisi de vivre sans maquillage. Sans tricher. »
Et vous ?
Serez-vous encore dupe du plaisir… ou prêt à reprendre le contrôle ?