En ce matin glacial, Lucas, livreur infatigable, s’arrête chez Starbucks pour récupérer un café brûlant. Mais en un instant, sa vie bascule : La tasse mal fermée se renverse sur ses jambes, lui infligeant des brûlures atroces. Comment un simple café a-t-il conduit à un procès historique et une indemnisation de 46 millions d’euros ?
Lucas, livreur expérimenté, sillonne les rues d’une ville animée pour livrer des repas aux clients pressés. Ce matin-là, alors qu’il récupère une commande au drive-in d’un Starbucks, une tasse de café brûlant bascule sur ses jambes. La douleur est immédiate, insupportable. Le liquide bouillant traverse son pantalon et attaque sa peau, provoquant des brûlures au troisième degré.
Un accident évitable
Ce qui aurait pu être un simple incident se transforme rapidement en cauchemar. Lucas est transporté d’urgence à l’hôpital. Les médecins constatent des brûlures sévères nécessitant plusieurs greffes de peau. Pendant des mois, il endure des souffrances physiques et psychologiques. L’incapacité de travailler aggrave encore sa situation financière déjà précaire.
Mais un détail attire l’attention de ses avocats : Le gobelet de Starbucks était mal conçu. Le couvercle, censé être sécurisé, s’est détaché trop facilement, laissant s’échapper le liquide brûlant. Une négligence de la part de la chaîne de cafés ? C’est ce que Lucas compte prouver en intentant un procès.
Un procès contre Starbucks
Le procès commence et l’affaire attire rapidement l’attention des médias. Starbucks, géant du café, est accusé de ne pas garantir la sécurité de ses contenants. Lucas et son équipe juridique avancent un argument clé : Ce n’est pas la première fois qu’un incident de ce genre survient.
Des experts en sécurité alimentaire sont appelés à témoigner. Ils révèlent que les boissons servies chez Starbucks atteignent des températures excessivement élevées, augmentant les risques de brûlures graves en cas de renversement. L’entreprise, de son côté, tente de se défendre en affirmant que les clients sont informés des risques. Mais cela ne suffit pas à convaincre le jury.
Un verdict historique : 50 millions de dollars
Après plusieurs semaines de débat, le verdict tombe. Le jury estime que Starbucks a fait preuve de négligence en ne proposant pas un couvercle plus sécurisé et en servant des boissons à une température dangereusement élevée. Lucas se voit accorder 50 millions de dollars d’indemnisation (46 millions d’euros) : Une somme record dans ce type d’affaires.
Ce jugement devient une référence en matière de responsabilité des entreprises vis-à-vis de la sécurité des consommateurs. Starbucks annonce immédiatement des mesures correctives, notamment l’amélioration de ses couvercles et une réévaluation de la température de ses boissons.
Un tournant pour la sécurité des boissons chaudes
L’affaire Lucas marque un tournant pour l’industrie de la restauration rapide. Désormais, plusieurs enseignes revoient leurs protocoles de sécurité pour éviter de futurs accidents. Les consommateurs sont également plus attentifs aux risques liés aux boissons chaudes.
Lucas, quant à lui, tente de reconstruire sa vie avec cette indemnisation. Son combat a permis d’alerter l’opinion publique sur les dangers potentiels des produits de consommation courante. Un simple café a changé sa vie, mais aussi celle de nombreux autres clients qui, grâce à lui, bénéficient aujourd’hui de plus de sécurité.
