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Transparence alimentaire : L’enquête choc de l’UFC-Que Choisir révèle le mystère de l’origine des aliments transformés

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Sarah regarde avec perplexité les rayons de son supermarché local. « Mais d’où viennent réellement les ingrédients de ces plats préparés que je trouve au supermarché ? L’opacité des étiquettes alimentaires ne cache-t-elle pas quelque chose de plus inquiétant sur la qualité de ce que je donne à ma famille ? » se demande-t-elle.

Cette interrogation, partagée par de nombreux consommateurs, trouve un écho particulier dans la récente enquête menée par l’UFC-Que Choisir. L’association de défense des consommateurs a passé au crible 243 produits alimentaires transformés issus de 14 grandes marques nationales, révélant une vérité troublante : Près de la moitié de ces produits n’affichent aucune origine précise pour leurs ingrédients.

L’enquête met en lumière une réalité inquiétante : Pour 69% des ingrédients examinés, l’origine reste un mystère. Les céréales et les légumes, souvent exempts d’obligation d’étiquetage, sont les plus touchés par ce déficit d’information, suivis de près par la volaille, le porc et le bœuf.

L’UFC-Que Choisir accuse non pas une variabilité inévitable des provenances, mais plutôt des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque. Par exemple, la marque Marie est capable de préciser l’origine pour plus de 80% de ses ingrédients dans les plats préparés, tandis que Fleury Michon reste en deçà de 20%.

Cette opacité pose de sérieuses questions sur la traçabilité des aliments et leur impact sur la santé et l’environnement. En réponse, le gouvernement français envisage la création d’un indicateur d’origine nommé « Origine Info« . Toutefois, l’UFC-Que Choisir prévient que sans caractère obligatoire, cet indicateur risque de rester sans effet.

L’affichage de l’origine des ingrédients devrait également s’étendre à la restauration hors foyer, insiste l’association, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans toute la chaîne alimentaire.

En conclusion, l’enquête de l’UFC-Que Choisir soulève un voile sur une réalité préoccupante dans le secteur agroalimentaire. Elle appelle à une réflexion profonde sur nos choix de consommation et sur les politiques des fabricants et législateurs. Pour Sarah, comme pour nous tous, cette prise de conscience est un premier pas vers une alimentation plus saine, transparente et responsable.

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