Nouveau dérapage dans les airs : après le vol Vueling du 23 juillet, Iberia est à son tour éclaboussée par une affaire jugée discriminatoire.

Scandale sur un vol Iberia : Des passagers juifs reçoivent des plateaux-repas casher tagués « Free Palestine »

CHOC

À bord du vol IB0102 : La haine prend la forme d’un plateau-repas

Le 4 août 2025, quelque part au-dessus de l’Atlantique, entre l’Argentine et l’Europe, un incident glaçant a brisé la routine silencieuse d’un vol de la compagnie Iberia reliant Buenos Aires à Madrid. À bord de ce vol long-courrier, parmi les centaines de passagers installés dans leur siège, plusieurs personnes de confession juive attendent sereinement la distribution des plateaux-repas qu’ils avaient expressément demandés en version casher, conformément à leurs convictions religieuses.

Mais lorsque les hôtesses leur tendent ces menus spécifiques, une stupeur glaciale traverse la cabine : Sur l’emballage en plastique, certains passagers remarquent une inscription manuscrite, écrite au stylo, en lettres majuscules : « Free Palestine », ou « FP », pour certains plateaux. Ce message politique, inséré sur un élément aussi anodin qu’un repas, résonne immédiatement comme une attaque ciblée, d’autant plus qu’aucun autre plateau-repas non casher n’était concerné.

❌ Une “erreur” ou un acte délibéré ?

Dans les rangs concernés, le malaise se transforme vite en incompréhension puis en indignation. L’un des passagers, Salvador Auday, ne peut retenir son émotion. Il photographie le plateau, alerte ses voisins, et contacte immédiatement la DAIA — la Délégation des Associations Israélites Argentines. En quelques minutes, le scandale enfle dans la cabine, obligeant le personnel à faire remonter l’information au commandant de bord.

Celui-ci n’hésitera pas : Il viendra présenter ses excuses personnellement aux passagers concernés, un geste salué mais jugé insuffisant. Trop tard : Les faits sont là. La confusion n’est plus permise, surtout lorsque d’autres passagers constatent à leur tour des inscriptions similaires sur leurs plateaux casher.

⚠️ La DAIA dénonce un acte d’antisémitisme

Dès l’atterrissage, l’association DAIA déclare dans un communiqué que cet événement constitue “un acte antisémite d’une gravité exceptionnelle”, d’autant plus choquant qu’il intervient dans un contexte tendu au niveau mondial. L’organisation souligne que ces messages n’ont pas été apposés par hasard : Seuls les plateaux destinés aux passagers identifiés comme juifs ont été marqués.

L’affaire est d’autant plus préoccupante que la compagnie Iberia, filiale du groupe IAG (au même titre que Vueling), avait déjà vu sa réputation ébranlée quelques jours plus tôt : Le 23 juillet 2025, près de cinquante adolescents français juifs avaient été débarqués d’un vol Vueling à Valence, provoquant une levée de boucliers au sein des communautés juives de France et d’Argentine.

🛫 Iberia tente de rattraper l’incident

Face à la polémique grandissante, Iberia réagit rapidement : Elle annonce l’ouverture d’une enquête interne, en coopération avec les prestataires responsables des repas à bord. Dans une déclaration officielle relayée par 20minutes.fr, la compagnie indique :

« Nous considérons ces inscriptions comme inacceptables, profondément contraires à nos valeurs de respect, d’inclusion et de neutralité politique. »

Elle promet également des sanctions, si une faute intentionnelle est avérée. Selon plusieurs sources, Iberia pourrait rompre ses liens avec le sous-traitant en charge de la préparation des plateaux casher à Buenos Aires, si sa responsabilité est confirmée.

🇪🇸 Une vague de réactions en Espagne et en Argentine

L’affaire prend une tournure internationale. En Espagne, la Fédération des Communautés Juives (FJE) demande une enquête parlementaire. En Argentine, pays abritant la plus grande communauté juive d’Amérique latine, les médias se saisissent de l’affaire, y voyant une illustration d’un antisémitisme décomplexé.

Le gouvernement argentin, lui-même interpellé par la DAIA, assure suivre de près les suites de l’affaire. Le ministère des Transports se dit disposé à rencontrer les représentants de la communauté juive et exige d’Iberia un rapport détaillé sous dix jours.

✈️ Un malaise grandissant au sein du groupe IAG

Le groupe aérien IAG, propriétaire d’Iberia, British Airways, Vueling et Aer Lingus, est désormais sous pression. Ce second incident en deux semaines soulève la question d’une possible défaillance systémique dans la gestion des passagers appartenant à certaines communautés. De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un audit indépendant, un meilleur encadrement du personnel, et une tolérance zéro envers tout message à caractère politique ou discriminatoire à bord des vols commerciaux.

🔚 Une ligne rouge franchie à 10 000 mètres d’altitude

Ce qui aurait pu n’être qu’une erreur isolée devient, aux yeux de beaucoup, un symbole d’une fracture plus large. À bord d’un avion, lieu de neutralité par excellence, le respect des croyances religieuses et de l’identité individuelle ne devrait jamais être compromis par des messages politiques, quels qu’ils soient.

Dans ce cas précis, le slogan « Free Palestine », inscrit sur des plateaux casher, n’est pas anodin : Il devient un message ciblé, perçu comme hostile, dans un espace où les passagers devraient se sentir en sécurité, respectés, et traités à égalité.

👉 À MyJournal.fr, nous continuerons à suivre les suites de cette affaire. Iberia saura-t-elle rétablir la confiance ? L’enquête dira si cet incident n’était qu’un fait isolé… ou le symptôme d’un mal plus profond.

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