« Yasmine, en découvrant cette vidéo sur son fil YouTube, a cliqué sans vraiment y croire… Un musulman qui se vante d’être payé à ne rien faire ? Est-ce une provocation gratuite ou le révélateur glaçant d’une réalité sociale qu’on préfère ignorer ? »
« Moi, j’suis musulman, et j’suis payé à rien faire. »
La vidéo dure moins de deux minutes. Mais elle déclenche une tempête. Car ce que cet homme revendique avec un sourire narquois, ce n’est pas juste une vie sans travail. C’est un mode de vie qu’il défend, avec une assurance déconcertante, presque obscène, au regard des millions de Français qui, chaque matin, se lèvent à 5H30 pour gagner une misère.
Ceux-là n’ont pas le luxe de s’asseoir tranquillement devant une caméra. Ils courent après un bus, une rame de métro, une pointeuse, un patron. Ils avalent un café brûlant debout dans une cuisine défraîchie. Certains n’ont même pas de cuisine. Ils dorment dans leur voiture, mangent des restes froids, rêvent d’avoir un CDI, une fiche de paie, une vie normale.
Et pendant ce temps, sur YouTube, un homme se filme en train de vanter les bienfaits du RSA, les astuces pour « gratter » les aides, les ficelles pour éviter tout travail. Il réclame même de la reconnaissance. Il parle d’intelligence, de stratégie. Il se félicite d’avoir compris comment vivre du système, pendant que d’autres s’épuisent, s’endettent, s’effondrent.
La fracture invisible mais brutale
Ce n’est pas une simple polémique. C’est une gifle en plein visage pour tous ceux qui, chaque mois, doivent choisir entre payer leur électricité ou acheter des fruits pour leurs enfants. Pour tous ceux qui n’ont pas le temps de tomber malade. Pour ceux qui cumulent deux boulots, qui n’ont jamais pris de vacances, qui pleurent en silence dans un vestiaire d’entreprise.
Ce témoignage n’est pas une anecdote. Il cristallise un mal profond : Le sentiment d’injustice sociale, d’abandon, de trahison. Ce que l’homme de la vidéo revendique sans honte, c’est la désillusion de toute une frange de la population. À force d’avoir lutté pour rien, certains finissent par applaudir ceux qui ne luttent plus du tout.
Et l’islam dans tout ça ?
Les réactions se déchaînent, bien sûr. Mais elles visent souvent la mauvaise cible. Ce n’est pas la foi musulmane qui est en cause. Bien au contraire : Dans l’islam, le travail est une valeur centrale, un devoir moral, un acte de dignité. Le Prophète lui-même a travaillé comme commerçant. Il a glorifié l’effort, l’entraide, la responsabilité.
Ce que cet homme défend n’a rien de religieux. C’est une posture, un choix de vie individualiste, provocateur, déconnecté de toute éthique. Et pourtant, sa foi est instrumentalisée. Comme si dire « je suis musulman » suffisait à justifier son inactivité. Comme si sa religion était un bouclier contre la critique.
Le scandale d’un deuxième scandale
Mais ce qui glace le sang, c’est le deuxième scandale. Celui des réactions haineuses, racistes, déshumanisantes, qui déferlent en ligne. La parole d’un homme devient un carburant pour l’extrême droite. Une mégère sur Facebook réclame « la corde ». Un autre, sur X, dénonce une « invasion de parasites ». Le pire s’exprime sans filtre, sans honte, sans modération.
Tout est récupéré. Tout est instrumentalisé. La vidéo devient virale, les vues explosent, l’algorithme s’en frotte les mains. Et pendant ce temps-là, personne ne va voir ce que devient Émilie, caissière à temps partiel, en dépression, mère célibataire. Personne n’écoute Franck, livreur à scooter avec une sciatique et un loyer impayé. Parce qu’eux, ils ne buzzent pas.
Les vrais héros ne font pas de vidéo
Il faut le dire haut et fort : Ce n’est pas un musulman, ce n’est pas un paresseux, ce n’est pas un stratège. C’est un provocateur. Un produit de notre époque malade. Une époque qui valorise le clash, le spectacle, la transgression, plutôt que l’effort, la dignité et la vérité.
Mais la vérité, la vraie, elle est ailleurs. Elle est dans les larmes d’une aide-soignante sous-payée. Dans les cernes d’un prof débordé. Dans les reins d’un ouvrier cassé par les années.
Et eux, ils ne se filment pas. Ils travaillent. En silence. Jusqu’à l’épuisement.
J’ai vu cette vidéo en pleine pause sur une aire d’autoroute… J’ai failli jeter mon téléphone par la fenêtre. Ce type me dégoûte. Il salit tous les musulmans de France qui bossent dur, qui ne comptent pas leurs heures, qui élèvent leurs enfants dans le respect. Moi, je dors dans mon camion, je roule de nuit, je traverse la France pour livrer des palettes pendant que ce clown s’exhibe sur YouTube pour dire qu’il vit peinard sur le dos des autres ? Et il trouve ça malin ? Il croit qu’il est drôle ? C’est un parasite, point final.
Il fait du tort à tous les Français d’origine étrangère qui se battent pour être reconnus, pour être traités à égalité. À cause de lui, on passe encore pour des profiteurs. Qu’il ait honte. Et qu’il sache qu’il ne représente ni ma foi, ni ma communauté, ni mon pays. Parce que oui, je suis musulman, et oui, j’aime la France. Mais ce gars-là, c’est tout ce que je vomis.
s’ il arrivait actuellement( sans même avoir travaillé) à l’âge de la retraite prévu dans son cas, il toucherait 1034,28 € mensuel.
Quand j’ai vu cette vidéo, j’ai eu honte. Pas pour moi, mais pour l’image que ce type renvoie de nous, les musulmans de France. Ce qu’il dit est une insulte à tous ceux qui, comme moi, se lèvent à 4 h du matin pour aller bosser.
Je nettoie des écoles, je cotise, je paie mes impôts, j’élève mes enfants dans l’amour de la République. Et lui, il crache sur ce pays qui l’aide, qui lui donne une chance, et il s’en vante ? C’est ignoble. I
l fait du mal à toute une communauté qui travaille dur, qui lutte contre les préjugés au quotidien. Ce n’est pas un musulman, c’est un provocateur sans honneur. L’islam ne prône pas la fainéantise, bien au contraire.
Moi j’aime la France. Et je refuse de laisser ce genre de personnages salir ce que nous sommes.
Cette vidéo me met en colère !
Moi aussi je touche des aides, mais j’en ai pas honte. Lui, il en fait un badge d’honneur. C’est insultant pour les vrais précaires.
Mère célibataire, je galère pour payer les soins de mes enfants. Et lui, il ose appeler ça de l’intelligence ? C’est indécent.
J’ai bossé toute ma vie sur les chantiers, j’ai mal partout. Et aujourd’hui, c’est ceux qui glandent qui touchent ? Pays à l’envers.
Je cumule job étudiant et partiels, je dors 4h par nuit. Et lui, il rigole en disant qu’il vit du RSA ? C’est une honte.
Je me lève à 5h du matin pour bosser et lui se vante d’être payé à rien faire ? C’est une gifle pour tous les travailleurs pauvres !
Je suis au chômage, je galère, je cherche du taf depuis 2 ans. Mais jamais je me vanterais de profiter du système. Cette vidéo, c’est une insulte à tous ceux qui galèrent vraiment. Parce que c’est pas parce qu’on touche des aides qu’on est fiers. Moi je veux m’en sortir, pas m’enfoncer. Ce type-là, il décrédibilise tous ceux qui veulent juste survivre.
J’élève deux enfants seule, je bosse dans un centre de santé et je vois tous les jours des gens qui pleurent parce qu’ils n’ont pas de quoi payer leurs lunettes ou leurs soins.
Et là, ce gars-là, il s’affiche comme si c’était une fierté d’être entretenu par la collectivité ? J’ai honte pour lui. Et encore plus honte qu’il y ait des politiques qui laissent faire.
À mon époque, on avait pas d’aides comme ça. Fallait bosser, point barre.
J’ai trimé 43 ans sur les chantiers, mal au dos à vie, et je touche une retraite de misère.
Ce genre de discours, ça me fait honte pour le pays. On récompense l’oisiveté, on oublie ceux qui ont construit cette nation.
La France, c’est devenu l’Eldorado des tire-au-flanc.
Moi je bosse en parallèle de mes études. Serveuse le soir, cours la journée. J’ai pas le choix, mes parents peuvent pas m’aider. Et quand je vois cette vidéo, ce type qui ose dire qu’il touche l’argent public sans rien foutre, j’ai juste envie de hurler. On sacrifie nos week-ends, notre santé mentale, et eux ils se pavanent en ligne en mode “regardez comme je suis malin”. Mais c’est pas de la malice, c’est du parasitisme.
Franchement, cette vidéo m’a foutu la gerbe. J’ai bossé toute ma vie, j’enchaîne les heures, je me lève à 5 h du mat’ et je gagne à peine de quoi nourrir mes gosses.
Et lui, il se filme tranquille en disant qu’il est “payé à rien faire”.
Et le pire, c’est que je suis même pas étonné. En France, on est trop gentils. Trop généreux. Tu veux des aides ? Y a qu’à demander. Tu veux rien foutre ? Pas grave, on te paye quand même.
Je suis allé en Allemagne, en Espagne, au Portugal : Y a pas un seul pays aussi laxiste.
Chez nous, c’est Disneyland social. Alors évidemment que des types comme lui en profitent.
Ce qui me dégoûte, c’est qu’il s’en vante.
Et pendant ce temps, moi je fais 60 heures par semaine pour finir dans le rouge tous les mois.