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Impôts : Le fisc va traquer les vérandas et abris de jardin non déclarés grâce à l’intelligence artificielle !

MAISON

Un jardin secret révélé par l’IA : Le cas de Marie

Marie, dans son cocon verdoyant en périphérie de Rennes, a toujours eu un penchant pour les fleurs et les plantes. Ses journées, elle les passe à choyer ses orchidées délicates, abritées sous une nouvelle véranda étincelante, ajoutée récemment à sa maison bretonne. Pourtant, dans l’euphorie de sa passion, un détail crucial lui a échappé : La déclaration de cette extension à l’administration fiscale. Un oubli qui pourrait bientôt avoir des répercussions inattendues.

L’intelligence artificielle à la rescousse du fisc

L’administration fiscale française, sous l’égide de Thomas Cazenave, Ministre chargé des comptes publics, a récemment lancé une offensive technologique contre la fraude fiscale. Grâce à un partenariat avec Google et Capgemini, un programme nommé « Foncier innovant » a vu le jour. Cette initiative, lancée en octobre 2021, utilise l’intelligence artificielle pour analyser des photographies aériennes fournies par l’Institut national de l’information géographique (IGN) afin de détecter les piscines, vérandas et autres dépendances non déclarées.

Après le succès indéniable de la détection des piscines, ayant généré 40 millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’État, l’outil algorithmique se tourne désormais vers les vérandas et abris de jardin. Pour Marie et tant d’autres, cela signifie une vigilance accrue et une éventuelle correction fiscale à prévoir.

Un enjeu de précision et d’équité fiscale

Bien que prometteuse, cette technologie n’est pas exempte de défis. Selon Olivier Vilois, secrétaire national du syndicat CGT Finances publiques, le taux d’erreur de l’algorithme pour détecter des abris de jardin et vérandas serait actuellement de 55 à 60%. Malgré ces inexactitudes, l’administration fiscale reste déterminée à poursuivre cette voie, envisageant des ajustements et améliorations pour accroître la précision de l’outil.

Conséquences et réactions des propriétaires

Cette nouvelle forme de surveillance a suscité des réactions variées. D’une part, elle s’inscrit dans une démarche d’équité fiscale, visant à s’assurer que chaque propriétaire contribue de manière appropriée aux charges publiques. D’autre part, elle soulève des inquiétudes quant à la vie privée et l’exactitude des informations collectées.

Pour des personnes comme Marie, la question est désormais de savoir comment rectifier cet oubli, d’autant plus que Bercy a indiqué que l’impôt ne serait réclamé que pour l’année en cours, et non rétroactivement sur les trois dernières années.

Vers un futur de compliance fiscale assistée par l’IA

Alors que le gouvernement français continue de raffiner et déployer son arsenal technologique, l’ère de la compliance fiscale assistée par l’IA se dessine à l’horizon. Pour les citoyens, cela signifie une adaptation nécessaire à cette nouvelle réalité, où un œil électronique pourrait désormais veiller sur chaque recoin de leur propriété.

En conclusion

La situation de Marie n’est pas isolée. Dans toute la France, des propriétaires pourraient bientôt faire face à des ajustements fiscaux similaires. Cette initiative gouvernementale, bien que controversée, représente un pas en avant vers une gestion plus efficace et équitable des ressources fiscales, mais elle soulève également des questions importantes sur la précision technologique et le respect de la vie privée. Seul l’avenir nous dira comment cet équilibre sera maintenu.

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