Ces plantes portant des noms considérés racistes seront bientôt renommées

Jessica, passionnée de botanique, se demande si les plantes peuvent aussi être touchées par les enjeux de la justice sociale. En parcourant les dernières nouvelles, elle découvre avec stupéfaction que certaines plantes vont bientôt changer de nom en raison de leurs connotations racistes. Curieuse d’en savoir plus, elle se pose la question : « Quels sont les impacts et les raisons derrière cette décision historique de renommer les plantes jugées racistes ? »

Les plantes aux noms jugés racistes : Une révolution botanique en cours

Jessica, une passionnée de botanique, ne cesse de s’émerveiller devant la diversité des plantes qui peuplent notre planète. Elle est toujours en quête de nouvelles découvertes, tant pour enrichir ses connaissances que pour embellir son jardin. Un matin, en parcourant les actualités, une information attire son attention : Plusieurs plantes vont bientôt changer de nom en raison de leurs connotations racistes. Intriguée, Jessica se plonge dans cet article pour comprendre les tenants et aboutissants de cette décision révolutionnaire.

Une décision historique

À l’aube du 20ᵉ Congrès International de botanique qui s’ouvre à Madrid, une décision majeure a été prise par les botanistes du monde entier. À 351 voix contre 205, il a été décidé de débaptiser certaines plantes dont les noms sont jugés offensants et racistes. Cette initiative marque une première étape monumentale dans la résolution d’un problème longtemps ignoré dans la botanique et d’autres sciences biologiques.

Sandy Knapp, une éminente botaniste du Muséum d’Histoire Naturelle de Londres, qui a présidé les débats, déclare : « Il s’agit d’une première étape absolument monumentale dans la résolution d’un problème qui est devenu un véritable problème dans la botanique et dans d’autres sciences biologiques. » Cette déclaration résume l’ampleur de l’impact que cette décision est susceptible d’avoir sur la communauté scientifique et au-delà.

Les plantes concernées

Parmi les plantes visées, l’Erythrine caffra, un arbuste à la floraison rouge corail, est particulièrement notable. À partir de 2026, cette plante sera rebaptisée Erythrine affra. Le terme « caffra » est en effet péjoratif et a été utilisé pour désigner de manière dégradante la population noire, notamment durant l’apartheid en Afrique du Sud.

Mais ce n’est pas la seule plante concernée. Les botanistes souhaitent également rebaptiser des plantes dont le nom est lié à des personnalités historiques aujourd’hui jugées problématiques. Par exemple, l’Hibberta, un arbuste grimpant originaire d’Australie, porte le nom de George Hibbert, un marchand et homme politique britannique du XVIIIe siècle, qui était un membre actif du lobby pro-esclavagiste.

Une extension aux noms d’animaux ?

La révision des noms ne se limite pas seulement aux plantes. The Observer souligne que ce mouvement pourrait prochainement s’étendre aux animaux. L’Anophthalmus hitleri, une espèce de coléoptères cavernicoles découverte en Slovénie en 1937, a été baptisée ainsi par l’entomologiste autrichien Oskar Scheibel en hommage à Adolf Hitler. Ce dernier lui aurait écrit pour exprimer sa gratitude. De même, le papillon Hypopta mussolini, découvert en Libye et nommé en hommage à Benito Mussolini, est également sujet à controverse. Cependant, la Commission Internationale de nomenclature zoologique s’oppose à tout changement pour le moment.

Les noms en hommage à des personnalités

Donner le nom d’une célébrité à une nouvelle espèce n’est pas toujours flatteur. En 2018, une société britannique a nommé une espèce d’amphibien aveugle du Panama Dermophis donaldtrumpi, en référence au climato-scepticisme du président Donald Trump. En 2022, un chercheur américain a baptisé une nouvelle espèce de millepattes Nannaria swiftae en hommage à la chanteuse Taylor Swift, en reconnaissance de l’aide que sa musique lui a apportée pendant des moments difficiles.

Jessica réalise que la botanique, bien qu’ancrée dans la science, n’est pas exempte des enjeux de la justice sociale. Cette décision de renommer les plantes aux noms racistes et controversés représente un pas en avant vers une science plus inclusive et respectueuse. Elle se dit que la nature, dans toute sa beauté et diversité, mérite des noms qui reflètent ces valeurs. Fascinée par cette évolution, elle attend avec impatience de voir quels autres changements ces initiatives pourront engendrer dans le monde scientifique.

En repensant à son propre jardin, Jessica se demande si elle ne devrait pas elle aussi rebaptiser certaines de ses plantes en l’honneur des nouvelles valeurs qu’elle souhaite voir prospérer dans ce domaine.