Amélie : Lorsque j’achète des produits de marques distributeurs pour économiser sur mon budget alimentaire, suis-je en train de sacrifier ma santé ? L’enquête menée par Foodwatch semble indiquer que oui. Mais pourquoi les produits les moins chers sont-ils souvent plus sucrés ? Et quelles sont les conséquences de ce surplus de sucre ajouté dans notre alimentation quotidienne ?
Une révélation choc bouleverse nos habitudes de consommation : Les produits les moins chers, principalement ceux des marques distributeurs, regorgent de sucre ajouté. Cette information, mise en lumière par une enquête récente de l’ONG Foodwatch, soulève une question essentielle : À quel prix achetons-nous des économies ?
Une véritable bombe alimentaire
L’ONG Foodwatch a analysé plus de 400 produits alimentaires répartis dans 12 catégories où l’ajout de sucre est inattendu : Petits pois, mayonnaise, conserves diverses, etc. Le résultat est alarmant : Plus le produit est bon marché, plus il contient de sucre ajouté.
Cette tendance se vérifie presque systématiquement pour les produits de marques distributeurs, qui représentent 99% des articles les moins chers des rayons des supermarchés comme E. Leclerc, Carrefour, Auchan, Coopérative U ou Intermarché.
Quelques chiffres frappants
- Les conserves de petits pois les moins chères contiennent 43% de sucre en plus que leurs équivalents haut de gamme.
- Les pots de mayonnaise bon marché affichent une moyenne de 417% de sucre en plus que les marques premium.
Pourquoi tant de sucre ?
Le sucre est un ingrédient à bas coût qui améliore le goût, compense les ingrédients de moindre qualité et agit comme conservateur. Pour les fabricants, c’est un moyen de réduire les coûts de production tout en maintenant une saveur attractive. Mais ce stratagème a un prix caché : Notre santé.
Les consommateurs à petit budget piégés
« Les consommatrices et consommateurs avec un budget réduit n’ont donc d’autre choix que d’acheter des produits plus sucrés », dénonce Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch. En ciblant les foyers les plus modestes, les marques distributeurs créent une inégalité alimentaire criante : Manger sain devient un luxe.
Ce phénomène n’est pas sans conséquence. Une consommation excessive de sucre est directement liée à l’augmentation des cas d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Les consommateurs les plus vulnérables étant souvent les moins informés, ce cercle vicieux perpétue les inégalités de santé.
Des distributeurs pointés du doigt
Foodwatch accuse directement les grandes enseignes de cette pratique. Malgré leurs promesses de transparence et d’amélioration des recettes, elles continuent de proposer des produits à bas prix au détriment de la santé publique. L’ONG demande aux distributeurs d’aligner leurs pratiques avec leurs engagements : « Il ne suffit pas de vendre des produits à prix bas, il faut aussi qu’ils soient sains », insiste Audrey Morice.
Comment protéger votre santé ?
Pour éviter de tomber dans ce piège, voici quelques conseils pratiques :
- Lisez attentivement les étiquettes : Préférez des produits avec une liste d’ingrédients courte et sans sucres ajoutés.
- Privilégiez les marques transparentes : Certaines marques premium peuvent être plus chères mais garantissent une meilleure qualité nutritionnelle.
- Préparez vos repas : Acheter des ingrédients de base et cuisiner soi-même permet de mieux contrôler ce que l’on consomme.
Un appel à la responsabilité
Cette enquête révèle un problème structurel majeur dans notre modèle de consommation. Il est temps que les distributeurs prennent leurs responsabilités et cessent de sacrifier la santé de leurs clients pour maximiser leurs profits. Les consommateurs, eux, doivent rester vigilants et exiger des produits à la fois accessibles et sains.
Acheter à petit prix ne devrait jamais signifier compromettre sa santé. La lutte pour une alimentation équitable et saine est loin d’être terminée, et il appartient à chacun de faire entendre sa voix.
il faut partir de l’europe
Avant ces pratiques , j’avais pour habitude d’acheter de la confiture de fraise( à intermarché). Elle était délicieuse , parfumée, peu sucrée ,les » fraises écrasées jusqu’au haut du pot ».
C’est devenu maintenant une gélatine rouge parfumée … hyper-sucrée, sans « aucun gout » de fraise prolongé en bouche. Seul un exaltateur d’arôme prédomine. …. le prix augmenté bien sur.
J’ai trouvé un substitut comparable dans un autre C/C mais pas celle dont j’avais l’habitude.
Toutes les grandes surfaces utilisent ces m^mes méthodes autorisées. Elles se renvoient la balle vers les industriels. C’est vraiment mépriser leurs clients .
Après, elles affichent leur chiffre d’affaires bien plus élevé d’avant la covid.
C’est répugnant !!! J’ai aussi également acheté des sardines à bas prix qui contenaient un peu d’huile et de l’EAU »
Ben , commençons parle frexit…..