Sophie : « Depuis quelque temps, je me pose une question qui me laisse perplexe. Nous payons des impôts sur nos revenus, ce que je comprends, mais pourquoi sommes-nous également taxés sur l’argent que nous dépensons et sur les biens que nous achetons ? N’est-ce pas une forme d’arnaque cachée à laquelle nous nous sommes habitués sans même nous en rendre compte ? Est-il possible de sortir de ce cercle infernal de taxation permanente ? »
L’idée de payer des impôts est profondément ancrée dans nos sociétés modernes. C’est grâce à eux que les services publics sont financés, que les infrastructures sont maintenues, que nos écoles, nos hôpitaux et nos forces de l’ordre peuvent fonctionner. Pourtant, derrière cette façade légitime, se cache une réalité troublante que beaucoup considèrent comme une véritable arnaque : Le système d’imposition multiple. En France, cette situation est devenue presque banale, à tel point que nous ne la questionnons même plus.
L’impôt sur le revenu : La première couche du millefeuille fiscal
Tout commence par l’impôt sur le revenu. Chaque année, en tant que contribuable, vous déclarez vos revenus et vous payez une partie de ce que vous gagnez à l’État. Jusque-là, rien de bien surprenant. C’est un des piliers de tout système fiscal moderne. L’idée est simple : Plus vous gagnez, plus vous contribuez à la société. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que cette première contribution n’est que le début d’un long processus de taxation qui continue bien après votre fiche de paie.
La TVA : Une taxe sur chaque transaction
Prenons un exemple simple. Vous recevez votre salaire, et naturellement, vous décidez de dépenser une partie de cet argent pour vivre. Que ce soit pour faire vos courses, acheter des vêtements ou encore partir en vacances, une nouvelle taxe entre en jeu : La TVA, ou Taxe sur la Valeur Ajoutée. En France, son taux standard est de 20%. Cela signifie que pour chaque euro dépensé, vous reversez une part non négligeable à l’État. Si l’impôt sur le revenu vous prend déjà une partie de vos gains, la TVA s’assure que l’argent que vous utilisez pour consommer est également taxé. Une question se pose alors : Pourquoi taxer l’argent qui a déjà été soumis à l’impôt ?
La taxe sur la propriété : Le retour du serpent fiscal
Imaginons maintenant que vous décidiez d’acheter une maison. Vous économisez de l’argent, ce même argent sur lequel vous avez déjà payé des impôts, et vous l’utilisez pour acquérir un bien. Félicitations, vous êtes désormais propriétaire ! Mais la réjouissance est de courte durée, car voici que la taxe foncière fait son entrée en scène. Chaque année, les propriétaires doivent s’acquitter de cette taxe, qui s’ajoute aux nombreux frais déjà engagés pour acquérir leur bien.
Cela soulève une question légitime : Pourquoi l’État continue-t-il de taxer des biens que vous avez acquis avec de l’argent déjà taxé ? Cette forme d’imposition sur la propriété est souvent perçue comme une forme de double, voire de triple imposition.
L’arnaque cachée : Un cycle infini de taxation
Ce phénomène ne s’arrête pas là. Après avoir payé des impôts sur vos revenus, payé la TVA sur vos achats, et des taxes sur vos biens, vous pouvez également être sujet à des taxes lors de la transmission de votre patrimoine. Les droits de succession en sont un parfait exemple. Lorsque vous transmettez votre patrimoine à vos descendants, l’État prend encore une part, malgré le fait que tout cet argent ait déjà été taxé à plusieurs reprises au cours de votre vie.
Ce cycle de taxation continue soulève la question suivante : Pourquoi tant de taxes sur une même somme d’argent ? Certains y voient une nécessité pour financer les besoins croissants de la société. D’autres, en revanche, considèrent cela comme une véritable arnaque. L’argent est taxé à chaque étape de sa circulation, rendant difficile l’accumulation de richesses et le maintien d’une certaine stabilité financière pour les familles.
Vers une prise de conscience collective ?
Il est peut-être temps de remettre en question ce système d’imposition multiple. De plus en plus de citoyens s’interrogent sur la légitimité de cette accumulation de taxes. Certains plaident pour une réforme fiscale qui permettrait une redistribution plus juste, tout en évitant de pénaliser excessivement ceux qui contribuent déjà à la société.
Il existe des moyens d’optimiser légalement ses impôts, notamment via des dispositifs d’épargne, des donations ou des investissements dans des secteurs spécifiques. Cependant, ces stratégies ne sont souvent accessibles qu’à une minorité de la population, laissant les classes moyennes et populaires à la merci d’un système fiscal complexe et impitoyable.
L’illusion de l’équité fiscale
Le système fiscal français, en apparence juste et égalitaire, repose en réalité sur un mécanisme de taxation multiple qui affecte tous les aspects de la vie quotidienne. Si les impôts sont essentiels pour faire fonctionner la société, la manière dont ils sont appliqués peut sembler injuste à bien des égards. Que ce soit l’impôt sur le revenu, la TVA, les taxes sur la propriété ou encore les droits de succession, chaque étape de la vie d’un citoyen est marquée par la taxation. Une « arnaque » subtile mais puissante, qui mérite réflexion et, peut-être, une réforme.
Il est essentiel que cette prise de conscience s’étende, afin que chacun puisse comprendre le fonctionnement de ce système et, à terme, peser dans le débat sur une meilleure répartition des richesses et des contributions fiscales.
Sans parler de la CSG « NON « déductible, et aussi sur la facture EDF : l’imposition double de la CTA(Contribution Tarifaire d’Acheminement) » soit une taxe soumise à une taxe. »