Haribo rappelle ses bonbons aux Pays-Bas après plusieurs intoxications d’enfants liées au cannabis. Un incident qui soulève de nombreuses questions.

Plusieurs enfants intoxiqués : Des bonbons Haribo contaminés au cannabis

CHOC

Une après-midi ordinaire devenue cauchemar : Le cri d’alerte d’une mère

Il était 16h12 ce mardi de printemps à La Haye, capitale administrative des Pays-Bas, lorsque Florence, mère de deux enfants, vit son fils Hugo, 8 ans, s’effondrer dans le salon. Le petit venait à peine de terminer un sachet de bonbons Haribo « Happy Cola Fizz« , acheté quelques heures plus tôt dans une supérette du centre-ville. Son regard s’était perdu dans le vide, ses jambes ne le portaient plus, et il marmonnait des paroles confuses. À ses côtés, sa petite sœur Naëlle pleurait à chaudes larmes, tenant dans sa main le même paquet à moitié entamé.

Les secours ont été appelés immédiatement. L’ambulance a emporté Hugo aux urgences pédiatriques du HMC Westeinde. Diagnostic : Intoxication au THC, le principe actif du cannabis. Florence, effarée, répétait sans cesse :

— « Mais ce sont des Haribo ! Des bonbons ! Comment est-ce possible ? »

Ce que cette mère ignorait encore, c’est que le drame vécu par sa famille n’était pas un cas isolé. Depuis 48 heures, les signalements se multipliaient dans tout le pays. Partout, des enfants présentaient les mêmes symptômes : Vertiges, nausées, hallucinations, tremblements. Tous avaient consommé le même produit : Les Haribo Happy Cola Fizz.

Une vague d’intoxications : Les autorités néerlandaises en état d’alerte

L’alerte est montée jusqu’au RIVM, l’Institut national néerlandais pour la santé publique et l’environnement. Très vite, les analyses ont parlé : Les bonbons étaient contaminés au cannabis. Trois sachets, retrouvés dans des foyers distincts, contenaient une concentration anormale de THC.

Il ne s’agissait pas d’un simple contact accidentel : Le niveau de contamination laissait penser à un ajout intentionnel, ou à une contamination massive au cours du processus de fabrication ou de distribution.

Face à cette situation critique, Haribo Pays-Bas a publié un communiqué de crise :

« Par mesure de précaution, nous rappelons immédiatement tous les lots de Happy Cola Fizz en circulation. Nos pensées vont aux familles concernées. Une enquête interne est ouverte. »

En parallèle, les services de santé néerlandais ont déclenché une alerte de niveau 2 sur l’échelle des risques alimentaires. Les médias relaient les numéros d’urgence. Les réseaux sociaux s’embrasent. Le scandale enfle.

Que s’est-il passé ? Une contamination à plusieurs niveaux envisagée

La piste du sabotage industriel a rapidement été écartée. Haribo est une entreprise mondialement connue, opérant selon des normes drastiques. Pourtant, comment expliquer la présence de drogue dans des produits destinés aux enfants ?

Les enquêteurs explorent plusieurs hypothèses :

  1. Contamination volontaire dans un centre logistique local, où des employés malintentionnés auraient substitué certains lots.
  2. Faux emballages Haribo produits en parallèle et infiltrés dans les circuits de distribution néerlandais.
  3. Erreur de conditionnement dans une usine sous-traitante, potentiellement située à l’étranger, où des produits contenant du cannabis sont également fabriqués légalement à usage thérapeutique.

Cette dernière hypothèse prend de l’ampleur : Aux Pays-Bas comme en Allemagne, certaines usines de confiserie travaillent également sur des produits contenant du CBD ou du THC légal, souvent sous licence médicale. Un simple défaut de traçabilité pourrait avoir entraîné la distribution erronée de produits non destinés au grand public.

Les enfants victimes : Témoignages bouleversants et séquelles persistantes

Au total, selon les premières estimations, 14 enfants ont été hospitalisés entre le 27 et le 29 mai 2025. Parmi eux, Hugo, toujours en observation, souffre de troubles du sommeil et de cauchemars récurrents.

Le père de Sofia, une fillette de 6 ans victime d’hallucinations après avoir mangé un seul bonbon, témoigne avec émotion :

« Elle me disait qu’un crocodile dansait sur le plafond. Elle pleurait, elle tremblait, et ses pupilles étaient dilatées. J’ai cru qu’on allait la perdre. »

Les parents s’organisent désormais en collectif pour porter plainte contre Haribo. Plusieurs avocats néerlandais évoquent la possibilité d’une class action contre la marque, accusée de négligence, bien que Haribo se défende en affirmant que les produits contaminés ne provenaient pas directement de leurs lignes habituelles.

Haribo dans la tourmente : Communication de crise et tentative de transparence

Consciente de l’onde de choc provoquée par cette affaire, Haribo a ouvert une cellule de crise. Des contrôles qualité ont été intensifiés dans toutes les usines européennes. La production des Happy Cola Fizz a été suspendue temporairement, même dans les pays non concernés.

Lors d’une conférence de presse tenue à Bonn, le siège allemand de Haribo a déclaré :

« Nous coopérons pleinement avec les autorités néerlandaises. Il s’agit d’un cas isolé, mais grave. Nos processus de contrôle seront renforcés. Nous déplorons profondément cette situation. »

Mais pour de nombreuses familles, le mal est déjà fait.

Des bonbons contaminés au cannabis : Une nouvelle peur pour les parents européens ?

Ce drame relance le débat sur la sécurité alimentaire, notamment pour les produits à destination des enfants. Les bonbons, friandises et gâteaux sont-ils suffisamment surveillés ?

Peut-on encore faire confiance à des marques emblématiques ? Et surtout, comment éviter qu’un tel cauchemar se reproduise ?

Dans plusieurs pays, les distributeurs commencent à vérifier leurs stocks. En France, certains supermarchés ont d’ores et déjà retiré les Happy Cola Fizz par précaution, bien que la contamination semble limitée aux Pays-Bas.

Les spécialistes de la santé publique alertent :

« Un enfant n’a pas besoin d’une grande quantité de THC pour subir des effets très forts. Le cannabis, même en microdose, peut perturber durablement le cerveau en développement. »

Une confiance rompue… et une vigilance accrue

Le nom « Haribo » évoquait jusque-là l’innocence, les goûters d’anniversaire, les souvenirs sucrés de l’enfance. En quelques jours, il est devenu synonyme d’angoisse pour des dizaines de familles néerlandaises.

Cet incident inédit soulève une inquiétude profonde : Que se cache-t-il vraiment derrière nos rayons de supermarché ? Et sommes-nous à l’abri d’une telle tragédie en France, en Belgique ou ailleurs en Europe ?

Florence, la mère d’Hugo, pose une question que des milliers de parents se posent désormais, la gorge nouée :

« Que ferons-nous le jour où même un bonbon pourra mettre nos enfants en danger ? »

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