Kristina, mère de 22 enfants, partage son secret pour des étés réussis : un camping-car aménagé comme un véritable QG familial.

« Je suis mère de 22 enfants : Mon camping-car sauve littéralement toutes mes vacances d’été »

INSOLITE

Géorgie – La chaleur monte doucement sur les rives de Batoumi. Dans le quartier chic bordant la mer Noire, une silhouette menue se détache sous le soleil de plomb. Elle sourit, son regard clair empli de fierté. Elle s’appelle Kristina Ozturk, elle a 26 ans… et est la mère de 22 enfants. Son secret pour survivre à l’été ? Un camping-car, pas comme les autres.

Un rêve devenu réalité… 22 fois

Kristina n’est pas une mère comme les autres. Depuis sa rencontre avec Galip, un riche homme d’affaires turc, elle a choisi une vie hors du commun. Ensemble, ils n’ont pas eu deux ou trois enfants, mais ont constitué en un temps record une véritable tribu de 22 enfants, grâce à un recours massif à des mères porteuses.

Chaque jour est un défi. Mais l’été, avec sa promesse de vacances familiales, est une épreuve à part entière.

« Les premiers étés, c’était l’enfer, confie Kristina. On restait à la maison, les enfants devenaient fous, les nounous n’en pouvaient plus. Jusqu’au jour où j’ai dit : ‘Il nous faut un camping-car’. »

Le camping-car : Un palais sur roues

Ce n’est pas un camping-car ordinaire. Long de 13 mètres, doté de 10 couchages extensibles, de deux douches, d’un coin cuisine entièrement équipé, d’un système de surveillance interne, d’un congélateur XXL, et même… d’une salle de jeux miniature.

À bord, tout a été pensé. Kristina et son équipe de 16 nounous ont élaboré un planning digne d’un directeur de colonie. Les enfants sont divisés en groupes selon leur âge, chacun ayant ses horaires de repas, de sieste et de jeux.

« On ne part jamais sans nos talkies-walkies, nos caisses de couches et nos stocks de compotes bio, » plaisante Tamara, la cheffe des nounous.

Le convoi de la liberté

Chaque été, la caravane Ozturk prend la route. À l’avant, le camping-car principal, conduit par un chauffeur professionnel. Derrière, deux véhicules suiveurs transportent le reste de la logistique : Berceaux démontables, landaus, nourriture, valises, glacières, jouets, et même des vélos pour les plus grands.

« Pour nous, les vacances ne sont pas du repos, mais un déplacement du champ de bataille. Sauf qu’on échange la cuisine pour une plage, » confie Kristina, hilare.

Un quotidien militaire… mais joyeux

Le réveil sonne à 6h45. Le premier groupe est déjà en pyjama dehors à 7h15, croissants à la main. Les nounous gèrent les bains, le petit déjeuner, les habillages. Kristina vérifie les menus avec la nutritionniste, répond aux mails, poste quelques photos sur Instagram.

À 10h, les activités débutent : Construction de cabanes sur la plage, peinture, chasse au trésor. Le camping-car devient un centre de loisirs mobile. À 13h, les enfants déjeunent en plein air, puis alternent sieste ou jeux calmes. Tout est chronométré, optimisé. Et pourtant, l’amour déborde.

« Ce sont mes bébés. Je me souviens de chacun de leurs prénoms, de leurs premiers pas, de leurs petits bobos. »

L’instant de grâce

Le soir, après le dîner, lorsque la lumière rosit l’horizon et que les petits bâillent, Kristina aime s’asseoir seule sur le marchepied du camping-car. Elle regarde ses enfants jouer, rire, s’embrasser, se disputer. Elle écoute le vent. Elle savoure.

« Ce camping-car a sauvé mes étés. Il a sauvé mes enfants. Et il m’a sauvée, moi aussi. Grâce à lui, je me sens libre. Je suis mère, je suis femme, je suis capitaine de mon navire. »

Un rêve plus grand encore

Kristina ne compte pas s’arrêter là. Son rêve de 105 enfants reste intact. Elle projette déjà l’achat d’un second camping-car, et pourquoi pas, d’un bus à double étage.

« Certains veulent faire le tour du monde, d’autres bâtir des empires. Moi, mon empire, ce sont mes enfants. Mon tour du monde, je le fais dans leurs yeux. »

L’amour roule toujours

Kristina Ozturk nous rappelle que la parentalité n’a pas de modèle unique. Ce camping-car, bien plus qu’un véhicule, est devenu un symbole de liberté, de résilience et d’amour inconditionnel.

Dans un monde où tout va trop vite, Kristina prend la route… à son rythme, avec ses 22 passagers et le cœur grand ouvert.

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