Élodie, mère de deux enfants, s’apprêtait à organiser un pique-nique ensoleillé avec sa famille. Elle avait soigneusement préparé des sandwiches et des fruits frais, et n’avait pas oublié d’ajouter les boissons préférées de ses petits : Une bouteille de Coca-Cola pour l’aîné et un Schweppes pour son plus jeune. Mais, en parcourant les dernières actualités, un article glaçant la fit réfléchir à deux fois. « Microplastiques dans les sodas ? Est-ce que je suis en train de nuire à la santé de mes enfants sans même m’en rendre compte ? » se demanda-t-elle, le cœur battant d’inquiétude. Quels dangers ces particules invisibles pouvaient-elles réellement représenter pour sa famille ?

Élodie, une jeune maman, aimait organiser des pique-niques en famille. Ses enfants adoraient ces moments où, assis sur l’herbe, ils partageaient des rires, des jeux et des repas savoureux. Ce jour-là, alors qu’elle finalisait la préparation de son panier, elle avait glissé leurs boissons favorites : Une bouteille de Coca-Cola pour son fils aîné et du Schweppes Indian Tonic pour le plus jeune. Mais son enthousiasme s’éteignit rapidement lorsqu’elle tomba sur une nouvelle glaçante : Les sodas qu’elle venait de choisir étaient sous le feu des projecteurs, et pas pour de bonnes raisons. Une enquête de l’association Agir pour l’environnement venait de révéler une réalité inquiétante : La présence de microplastiques dans ces boissons populaires.
Une enquête qui fait trembler l’industrie des sodas
Cette révélation n’était pas anodine. En juillet 2022, l’association Agir pour l’environnement avait déjà pointé du doigt la présence de microplastiques dans l’eau en bouteille, une découverte qui avait secoué les consommateurs. Cette fois-ci, l’organisme a visé les sodas, des boissons consommées par des millions de personnes chaque jour. L’association a fait analyser deux produits phares : Une bouteille d’un litre de Coca-Cola Original et un soda d’un litre et demi de Schweppes Indian Tonic.
Pour mesurer la quantité de microplastiques, l’association a procédé de manière rigoureuse. Les spécialistes ont ouvert et refermé plusieurs fois les bouteilles, tout en prélevant des échantillons à chaque ouverture. Les résultats ont de quoi surprendre : À la première ouverture, quatre microparticules ont été détectées dans la boisson Coca-Cola Original, et sept microparticules dans le Schweppes Indian Tonic.
11 types de microplastiques identifiés
L’analyse a révélé que ces boissons contenaient divers polymères : polyéthylène (PE), polyéthylène téréphtalate (PET), polychlorure de vinyle (PVC), polyamide (PA), polypropylène (PP) et polyuréthane (PU). Cela a immédiatement interpellé les chercheurs. « Il nous a paru étonnant d’identifier 6 polymères différents alors que les fabricants ne déclarent que 2 polymères en contact avec la boisson : du PE pour le bouchon et du PET pour la bouteille« , s’indigne l’association Agir pour l’environnement. L’enquête montre ainsi que la composition chimique de ces sodas est bien plus complexe que ce que les marques ne veulent laisser entendre.
Une prolifération inquiétante à chaque ouverture
L’enquête ne s’arrête pas là. Elle met en lumière un phénomène encore plus préoccupant : À chaque ouverture de la bouteille, le nombre de microparticules augmente. Après 20 ouvertures, les chiffres sont alarmants. Le Coca-Cola Original comptait 46 microplastiques, dont 25 de PVC. Quant au Schweppes, il en dénombrait 62, avec 57 de polyéthylène. Cette prolifération s’expliquerait par la dégradation du bouchon. Chaque ouverture et fermeture contribuent en effet à la libération de nouvelles particules.
La menace invisible des nanoparticules
Outre les microparticules, l’enquête révèle aussi la présence de nanoparticules, des particules encore plus minuscules, 1000 fois plus petites. Leur prolifération est d’autant plus inquiétante qu’elles sont invisibles à l’œil nu mais bien présentes. Après 20 essais d’ouverture, une variété de nanoparticules s’est formée, avec une taille moyenne légèrement supérieure à celle de la première ouverture. « L’ouverture multiple des bouteilles a généré une plus grande gamme de tailles de nanoparticules, dont la taille moyenne est légèrement supérieure à celle de la population de nanoparticules présentes initialement« , précise le rapport.
Des risques pour la santé
La question que se posent désormais de nombreux consommateurs, comme Élodie, est évidente : Ces particules représentent-elles un danger pour la santé ? L’association Agir pour l’environnement tire la sonnette d’alarme. Ces nanoparticules, de par leur taille infime, peuvent être facilement ingérées par le corps humain. Une fois dans le système digestif, elles peuvent entrer en contact direct avec les muqueuses et être internalisées par les cellules. La littérature scientifique est formelle : L’ingestion de ces particules pourrait entraîner des inflammations, des perturbations endocriniennes et même augmenter les risques de maladies chroniques.
L’appel à l’action de l’association
Face à ces découvertes inquiétantes, l’association appelle les autorités françaises à réagir. « Il est urgent de faire de cette problématique une priorité publique, non seulement pour protéger la santé des consommateurs, mais aussi pour préserver notre environnement« , souligne l’association. Elle propose des mesures concrètes, comme la mise en place d’une norme maximale pour la présence de micro et nanoplastiques dans les sodas et les eaux en bouteille.
Pour Élodie, cette information fut un véritable choc. « Je n’aurais jamais imaginé qu’une simple boisson puisse contenir tant de particules nuisibles« , confie-t-elle, en réfléchissant à ses choix de consommation. Comme de nombreux parents, elle souhaite offrir le meilleur à ses enfants, mais cette enquête l’a poussée à se questionner. L’avenir de la santé publique et de notre planète est-il en danger ? Seul le temps nous le dira, mais pour l’instant, une chose est certaine : Les microplastiques ne sont plus une menace invisible.