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Touchers vagino-rectaux pour un simple mal de dos : L’effroyable ascension de l’ostéopathie intrapelvienne

CHOC

Les femmes sous menace : L’essor inquiétant de l’ostéopathie pelvienne

C’est une histoire trop souvent répétée. Elles sont nombreuses, comme Manon, à pousser la porte d’un cabinet d’ostéopathie pour soigner des douleurs dorsales, des troubles gynécologiques, ou des tensions musculaires. Pourtant, ce qui commence comme une consultation classique peut rapidement prendre une tournure glaçante.

Au nom de théories prétendument révolutionnaires, certains ostéopathes proposent – ou imposent – des manipulations internes, par voie vaginale ou rectale. Des gestes qui ne relèvent pas de leur compétence, mais qui, sous couvert de jargon médical, se retrouvent banalisés. Ces pratiques, illégales et dépourvues de fondement scientifique, exposent les patientes à des traumatismes physiques et psychologiques dévastateurs.

Des gestes intrusifs masqués sous des promesses fallacieuses

« Libérer les tensions pelviennes« , « corriger la posture interne« , « aider à la fertilité » : Autant de promesses qui séduisent les patientes en quête de solutions à des douleurs chroniques ou des troubles mal pris en charge. L’ostéopathie pelvienne, bien qu’illégale, est de plus en plus mise en avant, notamment sur Internet et les réseaux sociaux.

Mais derrière ces beaux discours, la réalité est sombre. Ces manipulations, souvent réalisées sans consentement éclairé, sont inutiles dans le traitement des douleurs courantes et peuvent provoquer des blessures ou des séquelles durables. Certaines patientes témoignent de sensations de honte, d’humiliation, voire de viol après ces consultations.

Les témoignages glaçants des victimes

Élodie, 35 ans, raconte : « Je pensais que c’était normal. L’ostéopathe m’a dit que ma douleur au dos venait d’un problème pelvien. Quand il a introduit ses doigts, j’ai été sidérée, incapable de réagir. C’est seulement plus tard que j’ai compris l’horreur de ce qui s’était passé. »

Pour Anne-Laure, le souvenir est encore plus vif : « Je n’arrête pas de revivre cette scène. Il m’a convaincue que ce geste était indispensable. Je lui ai fait confiance et je me suis sentie trahie. J’ai mis des années à parler. »

Ces récits mettent en lumière une réalité glaçante : Beaucoup de patientes, par manque d’information ou par état de choc, ne dénoncent pas ces abus.

Un phénomène massif et inquiétant

L’ostéopathie pelvienne n’est pas un acte isolé. L’Express a rapporté des dizaines de témoignages et de cas similaires, révélant un phénomène bien ancré. Les praticiens impliqués, parfois même des femmes, profitent de la confiance accordée par leurs patients pour imposer ces gestes.

Les autorités peinent à enrayer cette dérive. Les sanctions contre les ostéopathes fautifs sont rares, et les victimes hésitent à porter plainte. De plus, ces pratiques ne sont pas répertoriées sur des plateformes comme Doctolib, ce qui les rend difficiles à traquer.

Comment se protéger de ces abus ?

Face à ces dangers, il est essentiel pour les femmes d’être informées et vigilantes.

Voici quelques conseils pour éviter de tomber dans ces pièges :

  1. Connaître ses droits : Un ostéopathe n’est pas habilité à effectuer des gestes internes. Si une telle manipulation est proposée, refusez immédiatement.
  2. S’informer sur le praticien : Vérifiez les qualifications de votre ostéopathe et l’absence de plaintes à son encontre.
  3. Signaler tout abus : Si vous êtes victime ou témoin de telles pratiques, contactez les autorités compétentes.

Ne laissez pas l’ignorance vous exposer à ces dangers

L’ostéopathie pelvienne est une menace réelle pour l’intégrité physique et psychologique des femmes. Ces pratiques illégales exploitent la vulnérabilité des patientes et profitent d’un vide réglementaire alarmant. La vigilance et l’information sont vos meilleures armes pour vous protéger. Parlez-en, partagez ces informations et, surtout, ne restez pas silencieuse face à l’inacceptable.

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