Scandale à l’Assemblée : Eva Son-Forget accusée d’avoir volé des vêtements et vidé le minibar d’une députée en fonction.

Scandale à l’Assemblée Nationale : Eva Son-Forget accusée de vol dans une chambre de députée

CHOC

Par un après-midi calme de mai 2025, alors que le Palais Bourbon bruissait mollement des allées et venues de ses occupants, une affaire aussi invraisemblable que gênante s’apprêtait à éclater sous les ors de la République. Une affaire qui mêle politique, identité, pouvoir, et un étrange soupçon de déviance privée.

L’ex-députée Eva Son-Forget, connue pour ses frasques médiatiques et sa transition de genre médiatisée en 2024 — ex-Joachim Son-Forget — est soupçonnée d’avoir accédé illégalement à une chambre privée de l’Assemblée Nationale, et d’y avoir dérobé plusieurs vêtements ainsi que vidé un minibar contenant des boissons alcoolisées. L’histoire, digne d’un thriller politico-burlesque, soulève des interrogations sur l’état de vigilance des institutions… et sur l’état mental d’une ancienne élue jadis proche du président.

Un retour discret dans l’ombre du pouvoir

Tout commence par un passage quasi anodin dans le hall de l’Assemblée Nationale. Une silhouette familière au personnel de sécurité s’approche, badge à la main. L’identité sur le plastique semble correspondre : Ancienne députée. Mais le visage, les traits, les habits — tout a changé. Ce n’est plus l’homme qu’ils ont connu il y a quelques années, mais une femme, plus élégante, plus assurée peut-être, mais toujours marquée par ce brin d’excentricité qu’on lui connaissait déjà.

Eva Son-Forget passe les contrôles sans encombre. Après tout, l’ancien badge fonctionne toujours — une négligence lourde de conséquences. Elle ne vient pas pour assister à un débat, ni pour saluer un ancien collègue. Son but est plus discret, plus intime : Elle vise une chambre.

Vol Assemblée Nationale

Une chambre fermée… mais pas pour tout le monde

À l’Assemblée, certaines députées — pour des raisons de proximité avec leurs circonscriptions ou d’emploi du temps serré — disposent de chambres privées. Ce jour-là, l’une d’elles, absente, découvre à son retour une scène étrange : Robes déplacées, portants vidés, miroir déplacé, et surtout, un minibar déserté de ses bouteilles de vin et spiritueux.

Rapidement, les images de vidéosurveillance sont consultées. Elles révèlent la vérité : Une femme bien connue y est entrée. Eva Son-Forget. Ancienne députée, mais plus élue. Plus autorisée non plus.

Des vêtements subtilisés, un minibar vidé

Selon les sources judiciaires, elle aurait emporté plusieurs tenues de la députée en poste, dont une robe de soirée et une paire de chaussures de créateur. Quant au minibar, les bouteilles — de champagne et de gin, entre autres — ont disparu.

Interrogée par la brigade de sûreté de l’Assemblée, la victime du vol, restée anonyme, est sous le choc : « Je ne comprends pas comment une personne n’ayant plus de mandat a pu accéder à ma chambre. J’y laisse parfois des objets personnels, même de valeur. »

Une enquête du parquet pour « vol » et « violation de domicile »

Le parquet de Paris n’a pas tardé à réagir. Une enquête préliminaire a été ouverte pour « vol » et « violation de domicile« , cette dernière infraction étant retenue en raison de la nature privée de la chambre parlementaire.

Eva Son-Forget, contactée par la presse, n’a pas souhaité répondre dans l’immédiat, évoquant une « intense pression psychologique » et dénonçant une « tentative de lynchage médiatique« . Certains proches affirment qu’elle traverserait une période difficile, entre détresse existentielle, isolement social et absence de projet politique concret.

Le passé tumultueux d’une personnalité insaisissable

Joachim Son-Forget — devenu Eva — n’a jamais laissé la sphère politique indifférente. Député LREM en 2017, exclu en 2018 après de multiples dérapages sur Twitter, il a ensuite flirté avec l’extrême droite, avant d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2022, retirée avant le premier tour. En 2024, dans une déclaration fracassante, il annonce sa transition de genre et devient Eva Son-Forget.

Depuis, peu de nouvelles. Quelques apparitions médiatiques marginales, des tweets provocateurs, mais plus de mandat. Plus de tribune. Jusqu’à aujourd’hui.

Réactions politiques et malaise institutionnel

À l’Assemblée, l’affaire fait grand bruit. Certains élus dénoncent un « laxisme de sécurité inadmissible« . D’autres appellent à la compassion, évoquant une personne en souffrance. Une chose est sûre : Les badges des ex-députés vont être désactivés dès la fin de leur mandat.

Sur les réseaux sociaux, l’affaire se déchaîne. Les moqueries sur « le travestissement en voleuse« , les commentaires transphobes et les appels à la sanction se multiplient. Pourtant, au-delà du sensationnel, c’est aussi le cri silencieux d’une chute qui interpelle.

Un symbole de décadence ou un appel au secours ?

Qu’a voulu prouver Eva Son-Forget ? Était-ce une provocation, un acte désespéré, une tentative de se rappeler à l’existence publique ? Ou simplement une erreur, un moment d’égarement ? Les motivations réelles restent floues.

Mais une chose est certaine : Ce n’est pas un fait divers comme les autres. Il réunit dans une même pièce l’identité, la politique, le genre, le pouvoir et la solitude.

Une République vulnérable

Ce qu’a révélé l’affaire Eva Son-Forget n’est pas seulement une faille de sécurité. C’est aussi la vulnérabilité humaine au cœur d’un système institutionnel qui ne sait pas toujours quoi faire de ses anciens. Quand la lumière médiatique s’éteint, que reste-t-il ? Et quand une ex-députée n’est plus qu’une « ex », jusqu’où peut-elle aller pour exister encore ?

Le scandale est lancé, l’enquête suit son cours. La justice tranchera. Mais la politique, elle, vient encore de révéler ses zones d’ombre.

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