3MMC : Témoignage glaçant d’une soirée ChemSex qui tourne au cauchemar en France…
Il est 4 heures du matin. Cela fait trois nuits que Lucas ne dort plus. Pas une minute. Pas un instant de répit. Trois nuits qu’il est là, allongé sur son canapé, les yeux grands ouverts, les bras tremblants, incapable de se lever. Trois nuits qu’il entend encore ce râle monstrueux, ce râle venu d’ailleurs, ce râle de la mort. Trois nuits qu’il revoit, en boucle, cet œil vitreux, cette pupille figée dans le néant, ce visage tordu par une douleur indicible. Trois nuits qu’il se demande comment il a pu, lui, Lucas, ouvrir en grand les portes de l’enfer pour son meilleur ami.
Tout avait commencé avec une simple commande sur Internet. Une soirée entre mecs, rien de plus. Un plan ChemSex improvisé, une envie de s’abandonner le temps d’une nuit. De la techno à fond, du sexe, de la drogue. Le trio mortel. Une routine banale dans certains cercles parisiens. Une routine qui tue.

Le site s’appelait Aimimichem. Tout était si simple. Si lisse. Si propre. Une page Web au design presque rassurant, une interface claire. Pas de jargon de dealer. Pas de photos glauques. Juste un catalogue de poudres blanches vendues comme « produits de recherche ». Le message était hypocrite, mais explicite : Vous savez ce que vous venez chercher, nous savons ce que nous vous vendons. Il ne manquait qu’un clic. Une carte bleue. Une adresse. Et trois jours plus tard, un petit colis discret atterrissait dans la boîte aux lettres de Lucas.
À l’intérieur, un sachet de 3MMC, aussi appelée 3-MMC. Une drogue de synthèse vantée sur les forums pour ses effets proches de l’ecstasy, mais supposée « sans les mauvais trips ». Une drogue que de plus en plus de jeunes consomment, persuadés qu’ils la maîtrisent. Une drogue qui tue. En silence. Sans prévenir.
Julien avait 25 ans. Grand, beau gosse, un sourire éclatant, une énergie folle. Un garçon qui avait toute la vie devant lui. Il était le premier à avoir proposé cette soirée. « On se fait un kiff ? J’ai envie de lâcher prise. T’as vu ce que ça donne la 3MMC ? Apparemment, c’est que du bonheur. » Lucas avait hésité. Mais Julien avait su le convaincre. C’était tellement simple, tellement accessible. Et après tout, pourquoi pas ? Une petite soirée entre potes, sans risques.
Le samedi soir, tout était prêt. Lucas avait rangé son studio de 18 m², préparé quelques verres, lancé sa playlist préférée. Julien est arrivé vers 21 heures, le regard pétillant d’excitation. « T’inquiète, mec, ça va être énorme. » Ils ont commencé doucement. Quelques verres, quelques caresses, des rires. Puis Julien a sorti le sachet. Une poudre d’un blanc éclatant, presque trop pure.
Il a tracé la première ligne. Lucas l’a regardé faire, partagé entre la curiosité et l’appréhension. Julien a inspiré, profondément. Quelques minutes plus tard, il rayonnait. « Putain, c’est de la bombe. Viens, essaie. » Lucas a cédé. Une ligne. Puis une autre. Puis une autre encore. Très vite, la pièce est devenue une bulle hors du temps. Les corps se sont cherchés, les vêtements ont volé. La musique battait dans les tempes, les basses faisaient vibrer les murs.

Mais vers 23 heures, quelque chose a changé. Julien s’est mis à transpirer abondamment. Son visage était rouge, ses yeux injectés de sang. « J’ai chaud, putain, j’ai trop chaud… mais c’est normal, hein ? » Il souriait, mais son sourire était crispé. Lucas ne s’est pas méfié. Il pensait que c’était l’effet attendu. Ils ont continué. Encore une ligne. Encore un verre. Encore du poppers. Le cocktail infernal.
Puis Julien a commencé à trembler. Ses mains ne répondaient plus. Ses jambes se sont mises à flancher. Il s’est effondré sur le sol, en hurlant. Ses hurlements étaient inhumains. Des cris de bête, déchirants, glaçants. Lucas s’est précipité. Il l’a relevé tant bien que mal. Julien était en sueur, ses vêtements trempés, sa peau brûlante. « J’arrive plus à respirer… aide-moi… aide-moi putain ! »
Il suffoquait. Chaque inspiration était un supplice. Ses veines ressortaient sur son cou, son front. Ses lèvres viraient au bleu. Lucas a tenté de le calmer, de le rassurer. Mais Julien était déjà en train de sombrer. Ses yeux roulaient dans leurs orbites. Sa mâchoire s’est bloquée. Ses doigts se sont crispés en serres. Son corps entier convulsait. Il a vomi un mélange noirâtre, épais, une odeur immonde s’est répandue dans la pièce. Lucas a failli vomir lui-même. Mais il ne pouvait pas le lâcher.
Il a appelé les secours, en hurlant dans le combiné. Mais le temps s’est étiré à l’infini. Julien était en train de mourir. Sous ses yeux. Dans ses bras. Il a eu un dernier spasme, si violent que Lucas a cru qu’il allait se briser les os. Puis un râle. Un long râle abominable, venu du fond des âges. Un râle de mort. Et le silence.
Le corps de Julien était figé, les yeux grands ouverts, la bouche déformée en un rictus atroce. Il s’était vidé. Urine. Sang. Vomissures. La pièce était une scène d’horreur. La musique continuait de tourner, indifférente, macabre. Lucas était là, nu, couvert de sueur et de vomi, tremblant de tous ses membres. Il pleurait, hurlait, suppliait Julien de se réveiller. Mais c’était fini.
Quand les secours sont arrivés, il était trop tard. Julien était mort. Nu, souillé, grotesquement contorsionné sur le lino poisseux. La police a investi l’appartement. Lucas a été emmené, interrogé. Tests sanguins. Questionnements. Il n’a presque rien répondu. Il était en état de choc.
Trois jours plus tard, il a dû affronter le pire moment de sa vie : Rendre à la mère de Julien la montre de son fils. Elle l’attendait, le visage ravagé. Quand elle a tendu les mains pour prendre l’objet, elle a éclaté en sanglots. Un hurlement de douleur pure. Lucas n’a jamais vu un regard pareil. Un regard d’animal traqué. Un regard qui vous transperce l’âme. Un regard qui le hantera jusqu’à la fin de ses jours.
Aujourd’hui, Lucas ne cherche pas à se dédouaner. Il sait qu’il a sa part de responsabilité. Mais il veut crier, hurler, témoigner. Il veut empêcher d’autres drames. Il veut que personne n’oublie Julien. Ce garçon de 25 ans, plein de vie, qui n’a trouvé que la mort au bout d’une ligne de poudre.
Le 3MMC est un poison. Un piège. Une saloperie qui tue. Chaque lot est différent. Chaque prise est une roulette russe. Les effets sont imprévisibles, incontrôlables. Et les sites comme Aimimichem prospèrent sur cette hypocrisie immonde. Ils se cachent derrière des mentions légales absurdes : « Ne pas consommer. Produit destiné à la recherche ». Mais tout est fait pour inciter à la consommation. Et la loi ne suit pas. Trop lente. Trop permissive.
Les soirées ChemSex tuent. Elles broient des vies. Elles détruisent des familles. Elles transforment de simples appartements en chambres mortuaires. Les jeunes s’y abandonnent, persuadés que ce n’est qu’un jeu. Mais c’est un jeu où la mort gagne toujours.
Alors Lucas le dit. Il le hurle. Toi qui lis ce témoignage. Toi qui hésites peut-être à commander. Toi qui crois que tu contrôles. N’y va pas. Ne clique pas. Ne touche pas à cette merde. Julien pensait juste passer une bonne soirée. Il est mort. Nu. Souillé. Seul. Et moi, je ne pourrai jamais oublier.
Fuyez ces drogues. Avant qu’elles ne vous fassent fuir la vie.
Ce témoignage est vraiment terrifiant… 😩
J’avais envie de commander de la 3MMC sur Aimimichem, mais après avoir lu cet article, je vais m’abstenir d’acheter cette drogue de synthèse.