Marlène Schiappa décorée de la Légion d’honneur 

Élodie : « Et si les honneurs de la République devenaient le théâtre inattendu d’un trio insolite entre une ex-ministre, un animateur de télévision et un Premier ministre ? »

Ce lundi 23 juin 2025, Paris s’est levée sur une lumière dorée, presque cinématographique. La capitale s’apprêtait à vivre une scène à la fois officielle, symbolique et étonnamment intime. Une ancienne ministre, longtemps à la croisée des mondes politiques et médiatiques, allait recevoir l’une des plus hautes distinctions de la République française : La Légion d’honneur.

À l’hôtel de Lassay, dans ce haut lieu du pouvoir discret jouxtant l’Assemblée Nationale, Marlène Schiappa s’est avancée, radieuse, enceinte, le ventre arrondi sous sa robe aux lignes sobres, dans un silence solennel. Elle ne savait peut-être pas encore que cette cérémonie allait faire parler autant que certaines de ses déclarations passées.

Car autour d’elle, ce ne sont pas que des figures de l’appareil d’État ou d’anciens collègues ministériels qui l’entourent. Non, trois noms, trois présences, trois univers se croisent en cette matinée républicaine : Cyril Hanouna, Gabriel Attal, et Tiphaine Auzière.

Une cérémonie protocolaire sous haute attention

Il est 11h15. Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, s’avance pour remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Marlène Schiappa. L’ancienne ministre chargée de la Citoyenneté puis de l’Économie sociale et solidaire reçoit l’hommage de l’État pour son parcours politique et son engagement au service des causes égalitaires.

Mais au-delà de la médaille, ce sont les visages présents dans la salle qui déclenchent les murmures.

Cyril Hanouna, animateur vedette de Touche pas à mon poste, est là, installé dans l’une des premières rangées. Veste sobre, silhouette attentive, il affiche un sourire que l’on pourrait croire d’amitié sincère. Ce n’est pas la première fois que son nom est associé à celui de Schiappa : Ils ont débattu, se sont soutenus, parfois même défendus mutuellement dans les tempêtes médiatiques.

Plus discret, Gabriel Attal, Ancien Premier ministre, fait son entrée. Présence officielle ou amicale ? Peu importe : il est là, représentatif d’une classe politique qui assume aujourd’hui son interpénétration avec la sphère médiatique. Lui aussi a croisé Marlène sur les bancs du gouvernement. Son regard est bienveillant, peut-être ému.

Et puis il y a Tiphaine Auzière, avocate, militante, fille de Brigitte Macron. Une figure discrète mais significative. Elle aussi est venue saluer celle qui fut, un temps, le symbole du féminisme gouvernemental à la française.

Une décoration qui parle autant qu’un discours

Lorsque les mots officiels sont prononcés, que l’épingle argentée touche le revers du tissu, la salle applaudit, mais sans exagération. Le moment est dense, maîtrisé, contenu. Marlène Schiappa remercie. Son discours est bref, sobre, teinté d’émotion contenue. Aucune envolée, pas de posture : simplement un merci. À ses soutiens, à ses combats passés, à cette République qu’elle a parfois bousculée mais toujours servie.

Dans la salle, les regards échangés sont plus éloquents que n’importe quelle allocution. Gabriel Attal la félicite. Cyril Hanouna la serre dans ses bras. Un cliché circule déjà sur les réseaux sociaux, capturé par un smartphone indiscret : Hanouna et Schiappa côte à côte, souriants, presque complices.

Ce rapprochement étonne autant qu’il intrigue. Ces dernières semaines, des rumeurs d’une relation entre Cyril Hanouna et Tiphaine Auzière avaient alimenté les pages people des magazines. Une photographie publiée dans Paris Match en mars, prise dans un restaurant parisien, avait renforcé les spéculations. L’animateur n’a jamais confirmé. Il affirmait même en avril, dans son émission, être célibataire. Pourtant, ce lundi-là, leur présence commune, leur proximité discrète, relance toutes les hypothèses.

Une femme décorée, une époque illustrée

Cette décoration, pour beaucoup, symbolise l’évolution de la République elle-même. Car au-delà du cas personnel de Marlène Schiappa, elle illustre un moment où les lignes entre politique, influence, divertissement et engagement se brouillent.

Marlène n’a jamais renié ses origines médiatiques. Elle a écrit, débattu, produit. Elle a été ministre et chroniqueuse. Elle a été critiquée pour ses choix, saluée pour son audace, moquée pour ses prises de position, mais rarement ignorée. Aujourd’hui, la République la salue.

Enceinte de son troisième enfant, elle incarne aussi cette image de femme politique libre, assumée, et résiliente, qui ne rentre dans aucune case. D’aucuns diront qu’elle a su entretenir ses amitiés stratégiques. D’autres qu’elle a simplement suivi sa ligne : celle d’une parole directe, sans costume ni jargon.

Ce que révèle cette cérémonie

Cette journée du 23 juin 2025 restera sans doute dans les annales comme l’une des plus scrutées de l’année politique— non pas pour ses enjeux législatifs, mais pour ce qu’elle dit de notre époque.

• Qu’un animateur de talk-show s’installe au premier rang d’une cérémonie de la Légion d’honneur ne choque plus.
• Que l’entourage du Premier ministre côtoie les proches du chef d’un programme de divertissement devient banal.
• Que les distinctions soient remises à des figures clivantes ne fait plus polémique.

Tout cela, Marlène Schiappa l’a incarné ce jour-là. Non sans panache.

Une Légion d’honneur, ou un miroir du pouvoir contemporain ?

Ce 23 juin 2025, la Légion d’honneur s’est faite miroir d’une France où la politique flirte avec la télévision, où l’engagement se construit autant sur les plateaux que dans les ministères, et où la reconnaissance ne se décerne plus uniquement pour les longues carrières militaires ou les prix Nobel.

Marlène Schiappa, par sa trajectoire, sa présence, ses réseaux, en est le reflet. Et si certains y voient une dérive, d’autres y liront l’évidence d’un monde nouveau, dans lequel la communication est un levier aussi puissant que l’action publique elle-même.