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Triathlon de Paris : Les athlètes Belges critiquent la qualité de l’eau de la Seine

SPORT

La course qui aura tenue en haleine les triathlètes

Le triathlon de Paris, une épreuve prestigieuse qui attire des athlètes du monde entier, a été marqué cette année par des conditions météorologiques capricieuses. Initialement prévu pour le mardi 30 juillet, l’événement a dû être reporté au mercredi 31 juillet en raison de fortes pluies qui ont perturbé la qualité de l’eau de la Seine.

Un test de l’eau positif, mais des inquiétudes persistantes

Malgré un dernier test de l’eau concluant, permettant de maintenir l’épreuve de natation, des inquiétudes ont rapidement émergé. Les athlètes se sont élancés du Pont Alexandre III pour effectuer les 1.500 mètres de nage dans la Seine, un parcours mythique mais qui cache de nombreux dangers, surtout après des intempéries.

Les réactions des athlètes Belges

Parmi les participants, les athlètes belges ont été les plus virulents dans leurs critiques. Jolien Vermeylen, en particulier, a ironisé sur la situation lors d’une interview avec la chaîne belge VTM : « J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût de Coca-Cola ou de Sprite, évidemment ».

Son compatriote, Marten Van Riel, n’a pas hésité à dénoncer la qualité de l’eau et les décisions des organisateurs. « En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. Ce sont des conneries », a-t-il déclaré au média belge.

Une épreuve qui n’aurait pas dû être maintenue ?

Pour Marten Van Riel, l’épreuve de natation aurait dû être annulée après les pluies survenues la nuit avant le triathlon. Il a même affirmé que cela aurait été une « honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France ». Outre la qualité de l’eau, les triathlètes belges ont également critiqué le courant de la Seine, jugé trop fort selon eux.

Des opinions partagées parmi les athlètes

Malgré ces critiques, tous les participants n’ont pas partagé le même avis. La Française Cassandre Beaugrand, qui a remporté la compétition et été sacrée championne olympique devant son public, n’a exprimé aucune réserve quant à la qualité de l’eau ou la force du courant.

Un débat sur la sécurité des épreuves de natation

Cette controverse soulève des questions importantes sur la sécurité des épreuves de natation en eau libre, surtout dans des rivières urbaines comme la Seine. Les organisateurs du triathlon de Paris devront sans doute revoir leurs protocoles pour garantir la sécurité et la santé des athlètes dans les éditions futures.

Le triathlon de Paris restera dans les mémoires, non seulement pour les performances sportives, mais aussi pour les débats qu’il a suscités sur la qualité de l’eau de la Seine et la sécurité des compétitions en milieu naturel.

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