Louise, une mère de famille bretonne, se tient sur une aire de repos, le regard perdu. Après un an de préparation pour un tour d’Europe en bus aménagé, comment en est-elle arrivée à voir son projet s’effondrer si près de chez elle, après seulement 80 kilomètres parcourus ?
En août 2024, Cécile et sa famille quittent leur domicile breton, les yeux remplis d’étoiles et le cœur gonflé d’espoir. Leur objectif ? Parcourir l’Europe à bord d’un bus aménagé, fruit d’une année de préparation minutieuse. Mais leur rêve s’est effondré après seulement 80 kilomètres : Une panne majeure les immobilise sur une aire de repos. Depuis, cela fait cinq mois qu’ils y sont bloqués.
Un projet ambitieux stoppé net
Le bus, acheté 56 000 euros à un particulier, devait être leur maison roulante pour explorer les merveilles de l’Europe. Mais la réalité s’est rapidement transformée en cauchemar. « L’embrayage ne fonctionne plus et des problèmes électriques graves rendent le bus dangereux. En plus, il présente une corrosion masquée », explique Cécile, la mère de famille.
Le couple s’est rendu compte trop tard qu’ils avaient été victimes d’une arnaque. Le vendeur, introuvable, leur a laissé un véhicule en état critique. Aujourd’hui, la famille est engagée dans une procédure judiciaire, espérant récupérer une partie de leur investissement.
Une aire de repos devenue maison
Depuis cette panne, la petite tribu a fait de l’aire de repos leur point de chute. Avec deux enfants en bas âge, le quotidien n’est pas toujours facile. « Les enfants trouvent leur bonheur où ils peuvent, mais ce n’est pas une vie », avoue le père, Philippe. Leurs économies s’épuisent, et l’avenir semble incertain.
Une lueur d’espoir : La cagnotte en ligne
Pour tenter de repartir, Cécile a lancé une cagnotte en ligne. Avec un objectif de 30 000 euros, elle espère pouvoir acheter un nouveau bus et enfin réaliser leur rêve. En cinq mois, 1 000 euros ont été collectés, principalement grâce à la solidarité de particuliers touchés par leur histoire.
Et maintenant ?
La famille ne perd pas espoir. « Nous avons passé un an à préparer ce projet. On ne va pas s’arrêter là », insiste Cécile. Avec la mobilisation de leur entourage et des donateurs, ils espèrent pouvoir reprendre la route d’ici l’été 2025. Leur destination de rêve, la Grèce, reste dans un coin de leur tête.
L’histoire de cette famille rappelle que les rêves, même lorsqu’ils sont brisés, peuvent toujours renaître avec de la persévérance et de la solidarité.
Un peu naïf ce couple. Pour un tel périple, on envisage une révision complète du véhicule. Un minimum avant d’envisager de prendre la route.
Puis partir avec des enfants en « bas âge », c’est de l’inconscience.
Une procédure judiciaire va prendre des années. La cagnotte ne rapportera pas grand chose. Qu’ont-ils dans la tête ces personnes ? Il faut réfléchir un peu plus.