Marc, un trentenaire parisien, est assis à la terrasse d’un café, sa cigarette électronique en main. Alors qu’il se détend après une longue journée, une nouvelle lui parvient. Une nouvelle taxe sur les liquides de vapotage pourrait bientôt alourdir son budget. Cela l’interpelle : « Est-ce que je devrai vraiment payer plus pour continuer à vapoter ? Et quelles seront les conséquences pour les millions d’autres vapoteurs comme moi ? »

Une fiscalité qui change la donne
Marc venait à peine de tirer une longue bouffée de sa cigarette électronique lorsqu’il apprit la nouvelle. Une taxe supplémentaire sur les e-liquides allait être mise en place. Pour lui, comme pour les 3,5 millions de vapoteurs en France, cette annonce résonnait comme un défi. Vapoter n’était pas qu’un simple choix, c’était pour beaucoup une solution pour arrêter de fumer, une alternative perçue comme moins nocive que la cigarette traditionnelle. Mais avec cette augmentation des prix, Marc se demandait : Jusqu’où allait cette fiscalité ? Et surtout, quel serait l’impact réel sur sa santé, son portefeuille et les millions d’autres utilisateurs ?
Une nouvelle fiscalité : Un amendement déterminant
Le projet de loi, porté par le député centriste Charles de Courson, proposait une taxe de 15 centimes par millilitre de liquide pour cigarette électronique. Jusque-là, ces liquides n’étaient soumis qu’à la TVA, mais cette nouvelle taxe allait faire grimper les prix de manière significative. Par exemple, un flacon de 10 ml qui coûtait en moyenne 5,90€ pourrait désormais atteindre 7,40€.
Pour Marc, ce n’était pas une hausse anodine. Lui qui utilisait en moyenne deux flacons par semaine, cette augmentation se traduirait par un coût supplémentaire de plus de 12€ par mois. « C’est toujours moins cher que de fumer des cigarettes classiques« , pensait-il. Mais dans un contexte économique tendu, cette hausse s’ajoutait à d’autres difficultés financières.
Les réactions contrastées des vapoteurs
Sur les réseaux sociaux et dans les rues, les réactions des vapoteurs étaient variées. Certains, comme Marc, restaient déterminés à continuer. Pour eux, vapoter restait une option financièrement viable par rapport aux cigarettes classiques. « Je serai moins riche, mais je vapoterai toujours« , expliquait un autre vapoteur interviewé par les médias.
D’autres, cependant, voyaient cette hausse d’un mauvais œil. Si le vapotage est vu comme une alternative moins coûteuse et plus saine, cette taxe pourrait bien en décourager certains. Les jeunes vapoteurs, en particulier, étaient nombreux à exprimer leurs inquiétudes. « Ça va démotiver beaucoup de gens à essayer de quitter le tabac« , estimait une jeune femme croisée dans un magasin spécialisé.
L’inquiétude des commerçants
Sean Aouizerat, responsable d’un magasin de vapotage à Nice, partageait cette préoccupation. Pour lui, maintenir des prix attractifs était essentiel pour encourager les gens à se détourner du tabac. « Si on enlève l’argument financier, beaucoup de gens risquent de perdre la motivation« , affirmait-il. Le vapotage, selon lui, était un outil clé dans la lutte contre le tabagisme, mais cette nouvelle taxe risquait de freiner cet élan.
Un débat au cœur des préoccupations de santé publique
Du côté des professionnels de la santé, la mesure suscitait aussi des réactions contrastées. Bernard Basset, président de l’Association Addictions France, défendait l’idée que le vapotage devait rester accessible pour des raisons de santé publique. « Le vapotage est un moyen efficace pour de nombreux fumeurs d’abandonner la cigarette« , expliquait-il. Pénaliser financièrement les vapoteurs risquait de ralentir les progrès en matière de lutte contre le tabagisme.
Le vapotage, bien qu’encore objet de débats sur ses effets à long terme, était reconnu par beaucoup comme une alternative moins nocive au tabac. Mais l’augmentation des prix pourrait pousser certains à revenir vers les cigarettes classiques, un scénario que redoutaient de nombreux experts de la santé.
Les objectifs fiscaux : Entre santé publique et recettes pour l’État
Cette nouvelle fiscalité n’était pas sans but. Le gouvernement espérait récolter entre 150 et 200 millions d’euros supplémentaires chaque année grâce à cette taxe. Cet argent pourrait être réinjecté dans des programmes de santé publique ou d’autres services essentiels. Cependant, la question demeurait : Était-ce le meilleur moyen d’encourager les fumeurs à arrêter, ou cette taxation risquait-elle de décourager ceux qui avaient déjà franchi le pas vers le vapotage ?
Il est également intéressant de noter que cette hausse sur les produits de vapotage se ferait sans toucher au prix du tabac, ce qui soulevait des interrogations. Pourquoi le gouvernement choisissait-il d’alourdir la charge sur un produit considéré comme moins nocif que les cigarettes classiques ? Pour certains, cela semblait aller à contre-courant des politiques de santé publique qui favorisaient jusqu’alors le sevrage tabagique.
Vers une remise en question du vapoteur ?
Alors que Marc quittait la terrasse du café, ses pensées étaient remplies de doutes. Cette taxe allait-elle vraiment changer son comportement ? Allait-il, comme tant d’autres, continuer à vapoter malgré l’augmentation des prix ? Ou cette fiscalité risquait-elle de pousser une partie des vapoteurs à revoir leurs habitudes, voire à revenir au tabac ?
L’avenir du vapotage en France était désormais incertain, et la réponse à ces questions dépendrait en grande partie de la manière dont les vapoteurs allaient réagir à cette nouvelle donne fiscale. Une chose est sûre : Cette taxe allait secouer un marché en pleine expansion et remettre en cause les stratégies de sevrage tabagique pour de nombreux Français.
Les perspectives pour l’avenir
Il sera intéressant de suivre les effets de cette taxe au fil des mois. Les vapoteurs comme Marc seront-ils capables de s’adapter à cette nouvelle fiscalité, ou cette hausse marquera-t-elle un tournant dans leurs habitudes ? Une certitude demeure : Les débats autour de la cigarette électronique et de son impact sur la santé publique sont loin d’être terminés.
Renoncer au tabac implique un arrêt « total » de cette habitude nocive qui entraine l’individu vers la une mort certaine. J’ai connu pas mal de collègues de travail mourir vers la cinquantaine de ce poison. .
Fumeur personnellement , j’ai arrêté NET à 30 ans ( en 1981.) J’étais à 3 paquets par jour. . C’est la seule solution qu’il faut savoir prendre et s’y tenir pour éviter de replonger. C’est le même processus pour l’alcool.
Vapoter ne fait que reculer dans la décision finale à prendre. Après, on se sent libre de ne plus être dépendant. Rien que le prix actuel devrait rebuter ces pratiques